Que ce soit Hong Kong ou Chicago, Genève ou Berne: le 27 mars, à 20h30, quelque 5000 villes à travers le monde vont éteindre leurs lumières pendant une heure. Earth Hour est la plus grande manifestation planétaire en faveur de l’environnement, à laquelle entreprises et particuliers participent aussi en grand nombre. Le message: la population veut renforcer l’engagement en faveur de la protection du climat.
L’an dernier, lors d’Earth Hour, plus de 4000 villes dans le monde entier ont éteint les lumières de leurs lieux emblématiques, et pour la première fois en Suisse aussi. En mobilisant près d’un milliard de personnes, Earth Hour est devenue ainsi la plus grande manifestation planétaire en faveur de l’environnement. L’édition 2010 d’Earth Hour, le 27 mars, devrait toucher un public encore plus large, avec 5000 villes selon les prévisions. Des métropoles telles que Chicago, Buenos Aires, Paris ou Hong Kong ont déjà confirmé leur participation. En Suisse, à côté de beaucoup d’autres villes, Lausanne, Genève, Montreux, Fribourg, Sion ou Berne participent et signalent ainsi la volonté collective de renforcer la protection du climat, y compris en Suisse. Chaque municipalité peut contribuer à donner un signal fort en faveur du climat. C’est pourquoi toutes les municipalités suisses, mais aussi les entreprises et les particuliers, sont invités à participer à Earth Hour 2010. L’opération est soutenue par le Mouvement Scout de Suisse, tout comme par l’actuel numéro 1 au hit-parade, Lunik.
Earth Hour entend aussi inciter à agir en faveur du climat au quotidien. Le WWF Suisse appelle donc tout le pays à offrir une heure au climat: éteindre la lumière pendant une heure et faire un geste symbolique pour le climat, rouler à vélo pendant une heure plutôt qu’en voiture ou chercher, pendant ce laps de temps, des lieux de vacances accessibles sans prendre l’avion. Les possibilités sont innombrables.
Les gestes des particuliers, des municipalités et des entreprises en faveur du climat sont collectés et publiés sur www.wwf.ch/earthhour. Objectif: montrer que les participants sont nombreux et qu’ensemble, ils peuvent faire évoluer la situation. «Au lendemain du résultat décevant de la conférence sur le climat à Copenhague, nous avons besoin, plus que jamais, d’un signal fort en faveur du climat», déclare Hans-Peter Fricker, directeur du WWF Suisse. «Le problème des changements climatiques ne se résoudra pas de lui-même – à nous de faire ce qui est nécessaire.»