Depuis le Sénat, Roland COURTEAU, s’est insurgé « contre la nouvelle hausse du prix de gaz, (aux environs de 5 %) envisagée, à compter du 1er avril ».
Une augmentation qu’il juge inacceptable, « puisqu’en un an, et suite aux deux hausses en 2010, le prix du gaz augmenterait de 20 %, pour plus de 10 millions de foyers, tandis que l’augmentation du prix de l’électricité serait de près de 10 %, en 2010 – 2011 ». De surcroît, selon lui, de nouvelles et importantes hausses du prix de l’électricité seraient à attendre d’ici 2015, dans le cadre de l’application de la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité).
En s’adressant directement aux ministres concernés le Sénateur Roland COURTEAU, leur a donc demandé « de peser sur les politiques tarifaires et de s’opposer à de telles hausses ». Il rappelle qu’il y a, en France, « plus de 3,5 millions de ménages en situation de précarité énergétique et que le nombre de foyers consacrant plus de 10 % de leurs revenus à leur facture énergie va lui aussi, augmenter avec des conséquences sanitaires et sociales catastrophiques ».
Et de conclure, « le rôle de l’Etat dans les entreprises publiques qu’il contrôle, ou dans les entreprises où il détient des minorités de blocage est de privilégier l’intérêt des citoyens-consommateurs et le développement économique, plutôt que le rendement des actions ».
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