En voici les principaux enseignements selon la rédaction de Metro.
LA NOUVELLE POSTURE DU CHEF DE L’ÉTAT NE SEDUIT PAS
Avec une baisse de trois points, la cote de satisfaction du Président de la République retombe à 30 %, son niveau le plus bas depuis le début du mandat. A noter que la chute est particulièrement marquée chez les sympathisants de droite qui, visiblement, apprécient peu la nouvelle stratégie, plus consensuelle, en retrait, de Nicolas Sarkozy. La cote de François Fillon, elle, continue de faire le yo-yo d’un moins à l’autre. Le Premier ministre, en retrait en janvier sur les grands dossiers qui ont fait l’actualité (Mediator, otages du Niger) ou très maladroit sur d’autres (la neige) perd cinq points. La encore, la dégringolade est plus forte chez les sympathisants de droite, qui souhaient sans doute un exécutif plus combatif et impliqué.
HORTEFEUX ET BERTRAND, LES MAUVAIS ELEVES
Du côté du gouvernement, Brice Hortefeux paye lourdement ses sorties catastrophiques sur les perturbations liées aux chutes de neige et ses commentaires sur la condamnation de policiers. Il perd sept point et devient avec seulement 29 % d’opinions positifs, le ministre le moins apprécié du gouvernement. Même punition (moins sept points) pour Xavier Bertrand, englué dans le scandale du Mediator, qui rate ainsi son retour au gouvernement. A l’inverse, les nouveaux venus Alain Juppé (+ trois points, mais le sondage a été réalisé avant que n’apparaissent clairement les doutes sur les conditions d’intervention de l’armée française contre les preneurs d’otages du Niger) et Michel Mercier (cote stable) échappent à la défiance générale qui entoure le gouvernement.
RENTREE MOROSE POUR L’OPPOSITION
La cote de la totalité des personnalités de l’opposition est en baisse en ce mois de janvier, particulièrement celles du PS (-4 points pour Dominique Strauss-Kahn, -3 points pour Martine Aubry et Ségolène Royal). Le très mauvais score d’Arnaud Montebourg (-5 points), principal animateur de la campagne des primaires au PS en janvier suggère que les Français n’apprécient guère les bisbilles internes du principal parti d’opposition. La cote de Bertrand Delanoë, qui se tient soigneusement à l’écart de la lutte des chefs du PS est d’ailleurs stable.
VENT FAVORABLE POUR MARINE LE PEN
La côte de Marine Le Pen baisse certes légèrement (-1 point) mais, avec un taux de satisfaction de 26 %, elle se situe largement au dessus de celle son père. Par ailleurs, 20 % des personnes interrogées estiment que son arrivée du Front National devrait changer l’image du parti “en bien”. Cette opinion est partagée par 76 % des sympathisants du FN, ce qui démontre la popularité interne de Marine Le Pen. Enfin, 57 % des Français estiment que le candidat du Front National pourrait, en 2012, à nouveau accéder au deuxième tour de l’élection présidentielle.
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