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Rapport STIGLITZ, un an après : Jean-Louis BORLOO salue les avancées de la statistique publique vers une meilleure prise en compte du bien-être et de la soutenabilité de notre économie


Un an après la remise au Président de la République du rapport de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la mesure des performances économiques et du progrès social, Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer salue l’avancée des travaux initiés pour mettre en œuvre les recommandations de ce rapport.

Ces avancées, réalisées notamment par l’Insee et par les services statistiques du Ministère du Développement durable, marquent d’ores-et-déjà un renouvellement de la production statistique en vue de lui conférer une mesure plus juste du bien-être et de la soutenabilité de notre économie, dépassant ainsi les seuls indicateurs économiques traditionnels.

Qu’il s’agisse de la mesure des revenus et des consommations des ménages, de qualité de la vie ou encore d’environnement… sur toutes ces thématiques, des innovations ou des améliorations ont permis de mieux prendre en compte le développement durable dans le calcul de nos performances, et notamment leurs aspects sociétaux.

Si de nombreux travaux restent encore à conduire – estimation du contenu en CO2 des achats courants des ménages, mise au point d’un indicateur territorial de potentiel de biodiversité ou bien encore mesure des coûts non payés pour l’épuisement des ressources naturelles – la Stratégie nationale du développement durable 2010-2013, adoptée le 27 juillet dernier et issue du Grenelle Environnement, porte déjà une série de 15 indicateurs, apte à mesurer et suivre régulièrement la progression de la France vers une économie verte et équitable .

Pour Jean-Louis BORLOO : « L’application des recommandations du rapport Stiglitz est essentielle pour fournir de nouveaux indicateurs plus pertinents, à même de répondre aux enjeux actuels de développement durable. Les travaux déjà engagés vont dans le bon sens en plaçant l’individu au centre de l’économie. Il faut donc les poursuivre et les amplifier afin d’aboutir à de nouveaux indicateurs, dans lesquels les français puissent davantage se reconnaître ».

Contacts presse :
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