Le comité de soutien à Catherine Pederzoli, professeure certifiée d’histoire-géographie du lycée Loritz de Nancy, par la voix de son porte-parole, Guy Konopnicki, demande la réintégration immédiate et sans condition de Catherine Pederzoli, « comme préalable à toute discussion sur les suites de cette affaire ».
Selon Guy Konopnicki, la mesure de suspension qui vise l’enseignante « est injuste et disproportionnée car on donne l’impression dans cette affaire de chercher l’accusation avant la sanction ».
Catherine Pederzoli avait été accusée dans un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale de trop parler de la Shoah et de pratiquer un « lavage de cerveau » sur ses élèves. Le rapport définitif aurait été transmis au recteur de l’académie Nancy-Metz qui, à ce jour, ne l’a pas encore communiqué à l’intéressée, Aussi, aucun débat contradictoire ne peut débuter, comme l’avait indiqué dimanche, sur l’antenne de Radio J le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel.
Les comités de soutien à Catherine Pederzoli réunissent en France plus de 3.000 personnes, dans des sections locales et sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnalités politiques ont apporté leur soutien à l’enseignante, à l’image d’André Rossinot, le maire UMP de Nancy, Julien Dray, Pierre Moscovici, Claude Goasguen ou Jean-Pierre Brard. Le Syndicat national des certifiés et agrégés (snca i.e.L Convergence) et l’Association des Professeurs d’Histoire Géographie (APHG) ont apporté leur soutien à Catherine Pederzoli. Le comité de soutien à Catherine Pederzoli a lancé cette semaine un site Internet d’informations et de contacts : www.soutenonscatherine.fr
Contact SNCA ; 06 84 57 20 75 (Françoise Roche, Secrétaire Générale)
Contacts presse : 06 99 91 34 64 (Marco Perez)