L’ASPAS avait décidé de se porter partie civile dans le procès – hypermédiatisé – qui s’est tenu le 17 novembre 2022 à Cahors, en réclamant de manière symbolique 1 euro de préjudice moral*.
Alors que 6 mois de prison ferme avaient été d’abord requis contre le chasseur, la justice a finalement décidé d’une peine de 2 ans de prison avec sursis et une interdiction de chasser à vie… Quant au directeur de la battue, dont l’irresponsabilité a pourtant été largement établie, il écope seulement de 18 mois de prison avec sursis et un retrait de permis de chasse pour 5 ans.
Ce verdict très laxiste, tombé 3 jours après les annonces burlesques du gouvernement, est une terrible insulte aux proches de Morgan et un scandaleux pied-de-nez à toutes les victimes qui ont souffert de ce loisir sanguinaire.
L’ASPAS renouvelle une nouvelle fois tout son soutien à la famille et aux proches de Morgan. Au terme d’une semaine bien affligeante, nous ne lâcherons rien de notre lutte d’intérêt général contre le lobby de la chasse, jusqu’à obtenir, enfin, la réforme en profondeur tant attendue par une large majorité de Français.
* La Fédération Départementale des Chasseurs du Lot a quant a elle scandaleusement réclamé 500 euros de préjudice moral…