L’ASPAS regrette cet accident et nous souhaitons le meilleur rétablissement à la personne qui a été blessée. Souhaitons également que les oursons survivent à l’hiver… Ce drame aurait cependant pu être évité, si les chasseurs avaient respecté le territoire de l’ours. Aucune régulation n’est nécessaire en haute montagne, a fortiori quand des sangliers se trouvent plus bas dans la vallée, entretenus artificiellement par les chasseurs qui ont recours au tir sélectif et à l’agrainage. Cette ourse suitée était connue des naturalistes dans le secteur : s’il s’avère que les chasseurs étaient conscients de sa présence, c’est très grave, car ils savaient le risque encouru.
Les battues de chasse sont en effet très dérangeantes pour toute la faune sauvage : on imagine que l’ourse a été perturbée, et a cherché à se défendre de l’agression cynégétique. L’ASPAS exige toute transparence dans les circonstances qui ont mené à cet accident.
Conseils pratiques en cas de rencontre avec un ours brun
Ce drame souligne l’importance de diffuser à tous les publics, toute l’année, les conseils sur le comportement à avoir en présence d’ours.
Comme tous les animaux sauvages, l’ours n’aime pas être dérangé, encore moins surpris ou forcé à se défendre ou à défendre ses oursons.
Alors, en montagne en zone à ours, apprenons à anticiper nos rencontres fortuites avec un ours :
- Manifester calmement sa présence en bougeant et en parlant.
- S’écarter lentement de la trajectoire de l’ours.
- Ne pas courir.
- Si l’ours se montre agressif, se plaquer au sol, la tête dans les bras.
2 comportements de l’ours à connaître :
- L’ours se dresse sur ses pattes arrière : il n’est pas agressif mais curieux, il cherche à reconnaître les odeurs et à vous identifier.
- L’ours charge : c’est une charge d’intimidation, il cherche à vous éloigner.
Les promeneurs qui croisent un ours n’ont pas de problème, et l’animal attire un écotourisme d’avenir. Oui, la cohabitation avec les ours est possible et souhaitable !