Proche des Pyrénées, de la Méditerranée, et de la côte Atlantique, Toulouse est idéalement située dans le Sud-Ouest de la France. Capitale de la région Occitanie, la ville rose est la 4e aire urbaine française derrière Paris, Marseille et Lyon avec 1,3 million d’habitants, dont 470 000 pour la ville-centre. « Depuis 15 ans, le marché de l’emploi se dynamise, permettant à la ville d’attirer 10 000 nouveaux habitants chaque année, dont des cadres à fort pouvoir d’achat », commente Hadrien de Belle, directeur de BARNES Toulouse. Preuve de cette forte demande, le nombre d’acheteurs est supérieur de 11 % au nombre de biens à vendre, soit un indice de tension immobilière très élevé.
À Toulouse, le prix moyen d’un bien haut de gamme dans le centre-ville se situe aux alentours de 6 500-7 000 €/m². « Les prix sont comparables à l’achat d’un bien de prestige à Nantes et jusqu’à 15% moins chers par rapport à Bordeaux ou Lyon », complète-t-il.
Malgré la crise de l’industrie aéronautique, les prix restent en augmentation stable, et on note de fortes hausses dans les quartiers recherchés tels que ceux du Busca, de la Côté Pavée, des Chalets ou de l’hyper centre.
Une clientèle composée de cadres
À Toulouse et ses alentours, la majorité des acheteurs sont les cadres travaillant dans les métiers de l’aéronautique, de l’agroalimentaire et de la recherche médicale. Dans la ville rose, les biens les plus recherchés sont :
- Les beaux appartements d’environ 120-150 m² de l’hypercentre, situés dans les quartiers des Carmes, de Saint-Etienne ou de Saint-Georges. Ce sont en général des retraités quittant leurs grandes maisons et souhaitant avoir toutes les commodités accessibles à pied qui optent pour cette solution. « Nous avons d’ailleurs remarqué que les appartements de grande superficie étaient moins recherchés qu’avant la crise sanitaire. Les boulevards sont également délaissés, car jugés trop bruyants et au cœur des manifestations à répétition », observe Hadrien de Belle.
- Les maisons de ville d’une superficie comprise entre 150 et 300 m² avec jardin et piscine (ou piscinable) dans les quartiers du Busca en priorité, et de la Côte Pavée ou des Chalets si l’offre ne correspond pas à sa recherche. Le budget alloué par les familles dans le secteur du Busca est compris entre 1 et 1,2 million d’euros et peut atteindre 1,9 million mais cela reste plus rare. «Pour les biens de plus de 300 m², il y a peu d’acquéreurs sur le marché car ils ne correspondent pas aux besoins des acheteurs et demandent un budget exceptionnel », ajoute-t-il.
- Les maisons contemporaines et anciennes avec du cachet avec piscine d’environ 1 million d’euros, sur les coteaux de la commune de Vieille Toulouse, dans le quartier de Lardenne ou la commune de Blagnac (proche du centre aéronautique) et dans la commune de Balma (proche du centre aérospatial). Ce secteur est apprécié par les cadres, professions libérales ou chefs d’entreprises travaillant à Toulouse et cherchant à s’installer au vert à maximum 30 minutes, pour les trajets quotidiens, voire plus si possibilité de télétravail.
« Les grandes propriétés situées à moins d’une heure de Toulouse, dans le Tarn ou le Gers par exemple, sont appréciées par les locaux et les Parisiens. Mais également par une clientèle étrangère (Hollandais et les Anglais). L’acquisition de ces biens a en général pour vocation de devenir des résidences secondaires », conclut Hadrien de Belle.