De l’arrêt total au boom, des effets variables selon les secteurs
Certains domaines culturels, comme le spectacle vivant et la musique, ont dû faire face à une importance baisse d’activité pendant le premier confinement en 2020, baisse qui s’est poursuivie en début d’année 2021. A l’inverse, les secteurs du livre et de la presse ont su se relever en début d’année et retrouver leur niveau d’avant crise. Les filières de production et post production de films ou l’édition de chaînes de télévision ont été relativement épargnées par les conséquences de la pandémie. Mais certains secteurs comme les produits culturels consommés à la maison (jeu vidéo, streaming, …) ont connu un envol grâce à la crise.
L’affaiblissement des activités culturelles, selon le chiffre d’affaires en 2020, reste ainsi contrasté selon les domaines :
- – 43 % dans le spectacle vivant
- – 28 % dans la musique
- – 13% dans le patrimoine
- – 5% dans le cinéma-audiovisuel
- – 4,5 % dans le livre
Par ailleurs, cette baisse de l’activité culturelle a plutôt impacté l’emploi local. Par exemple en Seine-Saint-Denis, le spectacle vivant, la musique et les arts visuels ont vu le nombre d’heures rémunérées baisser de 18% à la différence des Hauts-de-Seine où il a diminué de 9%.
L’Etat, la Région et les municipalités comme la mairie de Paris ont apporté un soutien financier important pour compenser les pertes financières liées aux annulations, des festivals, des tournées,… Pour pallier les baisses de salaire d’une majorité des intermittents du spectacle, une année blanche leur a été accordée jusqu’à fin décembre 2021.