Malgré les nombreux incidents qui ont émaillé la première manche de la saison d’Extreme E, l’équipe ABT CUPRA XE a déjà réussi à marquer 13 points. Elle se place ainsi en septième position au classement général du championnat. Ce résultat récompense la force et la volonté affichées par toute l’équipe.
« Je pense que l’Extreme E est la chose la plus folle à laquelle j’ai participé dans ma carrière sportive », déclare Mattias Ekström. Il se souvient par exemple avec émotion avoir assisté les mécaniciens lorsqu’ils avaient besoin d’aide en Arabie saoudite. « Les gars ont eu l’air effrayé quand j’ai pris les outils, mais par la suite, ils se sont rendus compte que j’avais quelques compétences, et que je pouvais être utile », plaisante le pilote suédois, double champion de DTM, champion du monde de Rallycross et ambassadeur CUPRA. « Nous avons pris beaucoup de plaisir, et nous avons obtenu de bons résultats lors de la première course. Mais nous sommes tout de même passés à côté du trophée. Nous allons en Afrique pour gagner », déclare-t-il.
Sa coéquipière Claudia Hürtgen ajoute : « Pour nous, le Sénégal marque un nouveau départ dans cette saison. Je pense que, du point de vue du championnat, la première course a été couronnée de succès. L’Extreme E est parvenu à combiner efficacement la course automobile et le respect de l’environnement. J’ai reçu beaucoup de commentaires positifs ». La pilote allemande souligne que la reconnaissance du circuit avant la compétition sera essentielle, car « nous avons très peu de temps pour apprendre le tracé. Nous pouvons seulement réaliser une courte séance d’essais libres après l’analyse du circuit, puis viennent les qualifications ».
Entre les deux premières manches du championnat, la e-CUPRA ABT XE1 a traversé la mer Méditerranée et l’océan Atlantique à bord du Saint Helena, pour finalement atteindre la côte ouest de l’Afrique. Au cours de son voyage, le navire qui transporte tout le nécessaire pour la compétition, a fait une halte logistique à Valence pour embarquer une CUPRA Formentor e-HYBRID. Cette dernière rejoindra la caravane au Sénégal, où elle sera mise à disposition des personnels du championnat.
Mattias Ekström et Claudia Hürtgen ont analysé les données collectées lors de la première course, tout en poursuivant leur entraînement afin d’atteindre le plus haut niveau possible lors de la deuxième manche de l’Extreme E.
Au volant de la CUPRA Formentor e-HYBRID : « Il faut faire confiance à son instinct pour gagner en Extreme E »
Avant le début des activités sur circuit, les deux pilotes CUPRA ont pu rouler sur les routes sénégalaises au volant de la CUPRA Formentor e-HYBRID. Ils ont également été interviewés par l’ambassadeur de la marque Daniel Abt, qui accompagne l’équipe au Lac Rose ce week-end. Pour Mattias Ekström, le Formentor e-HYBRID est une voiture vraiment à part. En effet, le pilote suédois a été directement impliqué dans le développement de ce modèle. « Je connais très bien cette voiture, car j’ai participé à son développement dès le début du projet », déclare-t-il.
Les différences entre le Formentor e-HYBRID et la e-CUPRA ABT XE1 sautent bien évidemment aux yeux : la voiture d’Extreme E est beaucoup plus large et plus haute, tandis que sa motorisation 100 % électrique est totalement silencieuse. Bien entendu, son comportement est également très différent : « C’est une voiture beaucoup plus lourde, et vous devez en permanence garder le contrôle de la direction. C’est très différent avec un modèle de série tel que la Formentor, avec lequel la direction réagit très précisément », ajoute-t-il. Pour faire la différence en course, Mattias précise que les pilotes doivent s’adapter rapidement au circuit. « Vous devez vous fier à votre instinct pour savoir à quelle vitesse négocier un virage, ou pour faire un saut. Ici, il est essentiel d’apprendre tout de suite à aller vite, parce que nous n’avons droit qu’à une seule séance d’essais »
Piloter au Lac Rose a quelque chose de vraiment spécial pour Claudia Hürtgen. En effet, celle-ci se souvient de l’époque où le rallye Dakar s’achevait dans ce lieu légendaire. « Autrefois, l’arrivée du Dakar marquait la reprise de la saison des courses pour moi. À présent, je suis impatiente de conduire sur la plage, c’est spectaculaire », dit-elle. « Nous nous attendons à ce qu’il y ait beaucoup d’action, avec quatre voitures en finale ».
Objectif : arriver en finale
Dans ce lieu réputé, les pilotes d’Extreme E devront affronter un parcours inédit. Situé entre le Lac Rose et l’Océan Atlantique, celui-ci alterne des pistes de sable, de gravier, de rochers et de dunes, mettant à rude épreuve les concurrents. À l’instar du Desert X Prix, la capacité d’adaptation des pilotes et des équipes sera primordiale pour atteindre les demi-finales, et truster l’une des places de la grande finale. En effet, le temps imparti pour les essais est très réduit. Néanmoins, avec sa transmission intégrale et son puissant moteur de 400 kW (544 ch), la e-CUPRA ABT XE1 sera comme un poisson dans l’eau dans ce cadre.
Le travail réalisé par chacun des deux pilotes est essentiel pour atteindre la phase finale. Les équipes sont composées d’un pilote masculin et d’un pilote féminin.
Le Lac Rose : quand la ligne d’arrivée du Dakar participe à la prise de conscience environnementale avec l’Extreme E
Baptisée Ocean X Prix, la deuxième manche de la saison se déroule dans un lieu de légende pour les fans de course automobile : Le lac Retba au Sénégal. Également connu sous le nom de lac Rose, celui-ci accueillait autrefois la ligne d’arrivée du rallye Dakar. Le lac constitue l’une des principales attractions du pays en raison de sa couleur rosée caractéristique qui lui a valu son surnom. Cette couleur est liée à la présence d’une micro-algue halophile appelée Dunaliella salina. Cette dernière est riche en caroténoïdes, des pigments organiques rouges et oranges qui sont présents naturellement dans les plantes, les algues et divers types d’organismes photosynthétiques. Ajoutez à cela un niveau élevé de salinité du lac qui reflète les rayons du soleil, et vous obtenez ainsi ce magnifique décor de carte postale.
Le lac est également un moteur important de l’économie locale. En effet, plus de 3 000 personnes travaillent dans ses eaux. Ainsi, environ 38 000 tonnes de sel sont collectées chaque année. Situé à une trentaine de kilomètres de Dakar, et à un peu plus de cent mètres à vol d’oiseau des côtes sénégalaises sur l’océan Atlantique, ce lac a été choisi par l’Extreme E pour illustrer l’impact inquiétant du changement climatique sur les écosystèmes marins.
Au même titre que le sport automobile, CUPRA démontre aussi son engagement en faveur de l’environnement avec ses voitures de série. Premier modèle 100 % électrique de la marque, la CUPRA Born réinvente le design contemporain grâce à l’utilisation de matériaux recyclés. Conçus en collaboration avec la société SEAQUAL INITIATIVE, les sièges proposés de série dans la CUPRA Born, sont fabriqués avec des tissus en fibre polymère recyclée SEAQUAL® YARN. Celle-ci est issue de matériaux collectés par les pêcheurs et les communautés locales dans les océans, les rivières, les estuaires et les mers telles que la Méditerranée.