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Pour qu’industrie rime avec écologie, “Plus jamais ça” appelle à sauvegarder Chapelle-Darblay

Les 8 organisations du collectif Plus jamais ça interpellent les élu·es de Grand-Couronne et de la métropole de Rouen, et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, pour sauver l’usine papetière de Chapelle-Darblay, fleuron de l’économie circulaire, avant qu’il ne soit trop tard : le groupe UPM, propriétaire de l’usine, se refuse à vendre et menace de fermer définitivement le site le 15 juin prochain.

Les organisations lancent également une pétition, pour appeler le plus grand nombre à rejoindre la mobilisation.Mise à l’arrêt depuis l’été 2020, l’usine de Chapelle-Darblay est sur le point d’être démantelée : les salarié·es ont été licencié·es et UPM veut maintenant délocaliser les machines pour accroître ses profits alors même que Chapelle-Darblay réalisait des bénéfices.
Pourtant, la papeterie possède bien des atouts : seule usine en France capable de fabriquer du papier journal 100% recyclé, Chapelle-Darblay est un modèle d’industrie vertueuse pour la transition écologique avec sa chaudière biomasse, sa station d’épuration et la possibilité d’acheminer le papier recyclé par la Seine. L’usine est aussi pourvoyeuse de centaines d’emplois dans le bassin rouennais.
Face à cette situation et malgré un discours en apparence volontaire, le gouvernement ne semble pas pressé de se saisir du dossier, qui n’a pas même été mentionné dans le plan de relance.

En soutien des salarié·es de Chapelle-Darblay, le collectif Plus jamais ça, composé de syndicats et d’organisations écologistes, interpellent le gouvernement et les élu·es et réclament la garantie que le site sera conservé dans son intégralité afin de poursuivre son activité. En octobre dernier déjà, les huit organisations s’étaient rendues sur le site pour rencontrer les salarié·es et réaffirmer l’intérêt de conjuguer industrie avec progrès social et environnemental.

La lettre envoyée aux élu·es

La pétition

Plus jamais ça est un collectif notamment composé de Attac, Les Amis de la Terre, la CGT, Confédération paysanne, FSU, Greenpeace France, Oxfam France et l’Union syndicale Solidaires.