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COVID 19 et changement de cadre de vie : l’exemple de Chartres

Les effets du Covid-19 ont retenti sur nos modes de travail, de consommation, et nous ont également conduits à reconsidérer nos façons de vivre. Il est désormais question de privilégier la qualité de vie que peut offrir un logement, plutôt que son emplacement, « Les grandes métropoles, dans lesquelles les relations humaines sont souvent mises à mal, ne satisfont plus tous ces citadins. La priorité est accordée pour beaucoup à la recherche d’extérieurs, de grands volumes, et d’espaces verts dans des villes plus petites “ constate Eric Allouche, Directeur exécutif du réseau ERA.  

En outre, si, par le passé, la distance avec son lieu de travail constituait un élément déterminant dans le choix de son logement, le facteur temps est aujourd’hui davantage pris en considération. Certains grands axes qui se trouvent à proximité des grandes métropoles sont souvent embouteillés, et dédoublent parfois le temps entre son domicile et son lieu de travail. Le temps constitue ainsi un facteur déterminant concernant le nouvel attrait des citadins pour les villes moyennes excentrées. 

L’exemple de Chartres ….

Cette tendance à la délocalisation s’illustre ainsi à Chartres, commune située dans le centre nord de la France, à 1h20min au Sud-Ouest de Paris. Les agents du réseau ERA ont ainsi observé, depuis la fin du confinement, une hausse de la demande des citadins, puisque 5 ventes sur 9 qui ont été réalisées au mois de juin émanaient de clients de la région parisienne.

Les transactions ayant eu lieu récemment dans la ville de Chartres témoignent de son attractivité tant sur la question de l’immobilier résidentiel, qu’en investissement locatif.

C’est en souhaitant acquérir un bien plus spacieux, avec un vaste terrain, qu’une famille provenant d’Argenteuil (95) a procédé à l’achat d’une maison possédant 3 chambres, 700m2 de terrain, pour un budget de 219 000 euros, à proximité de Chartres.

Une volonté de changement loin d’être isolée puisque plusieurs exemples témoignent de cette tendance. On peut par exemple citer la décision de cette famille vivant à 4 dans un appartement parisien, qui, au lendemain du confinement, a choisi de quitter la capitale pour rejoindre Chartres afin de profiter d’un cadre de vie nettement supérieur en achetant un bien offrant une pièce de vie spacieuse, ainsi qu’un vaste extérieur.

Enfin, locataire dans le 11e arrondissement de Paris, une acheteuse a également choisi d’acquérir un T4 situé sur Mainvilliers dans l’agglomération de Chartres, pour un budget de 80 000 euros ; un achat impossible à Paris où les prix ne permettent pas d’acquérir un tel bien avec ce type de budget.

Au-delà des différentes transactions réalisées en immobilier résidentiel, certains acheteurs parisiens ont choisi Chartres pour leur investissement locatif. C’est notamment le cas pour un couple qui a procédé à l’achat d’un appartement T2 à Coudray, afin de le mettre en location, ou encore un particulier qui a choisi un studio situé à proximité de l’IUT de Chartres, pour le louer à un étudiant.

L’exemple de Chartres illustre ainsi cette tendance traduisant une volonté de privilégier un logement qui offre un cadre de vie nettement supérieur à celui des grandes métropoles, des logements plus spacieux et des espaces verts ;

Un phénomène que l’on retrouve également dans d’autres villes

Chartres ne constitue par le seul exemple de ce nouvel attrait pour les campagnes, puisque l’on retrouve cette volonté de changement de cadre de vie dans d’autres villes.

« Installés à Levallois-Perret dans un appartement sans extérieur, nous avons aujourd’hui pris conscience que notre logement ne nous convenait plus, et c’est pour cela que nous avons pris la décision de le mettre en vente pour chercher une maison avec jardin ou bien un appartement plus grand avec terrasse » témoigne ainsi un jeune couple de 39 et 36 ans, venu dans une agence ERA Immobilier pour mettre en vente son appartement.