Agglotv.com

L’agence immobilière du futur : à quoi va-t-elle ressembler ?

Cette accélération des changements et cette influence de la technologie touchent aussi l’immobilier. Depuis de nombreuses années, aux États-Unis, les professionnels de l’immobilier se réunissent pour partager les informations sur les biens qu’ils vendent sur la base d’un principe simple : l’entraide. Cette approche a donné naissance au MLS (Multi Listing Service), un fichier informatique sur lequel les professionnels partagent leurs informations, et ce depuis les années 1960. Cette notion de coopération immobilière a depuis connu un large succès dans le monde entier.

Depuis, de nouveaux concepts disruptifs qui allient technologies et services ont vu le jour aux Etats-Unis : Opendoor permet à un propriétaire d’obtenir une offre immédiate pour la vente de son bien (le site propose une offre dans les 30 jours), Trulia fondée en 2004 est une base de données, qui délivre des informations sur l’environnement du bien à vendre, les commentaires des résidents et même le taux de criminalité.  

Dorénavant la technologie accompagnera donc toutes les transactions, mais, malgré la crise sanitaire, le contact humain reste fondamental « Il y a des choses que nous ne pouvons pas externaliser, c’est notre rôle de conseil et de préconisation » indique François Gagnon, Président ERA Europe et ERA France. « Et, les acquéreurs exigent de plus en plus de réactivité de la part des professionnels poussés par les nouvelles avancées de la digitalisation ainsi que par l’assouplissement du cadre législatif et réglementaire. Nous allons assister à une augmentation du nombre de négociateurs dans les agences afin de pouvoir répondre aux exigences et besoins croissants des clients » souligne François Gagnon.

En bref, l’agence immobilière du futur sera plus connectée, réactive, plus intuitive et en phase avec la technologie, les agents devront ainsi s’adapter aux nouvelles méthodes de vente.

Apparaît alors une réelle complémentarité entre l’être humain et la technologie. Si, de son côté, l’Homme est moins efficace sans la technologie, cette dernière, sans lui, serait totalement inutile.