Conformément à ses plans, le Groupe Volkswagen a commencé par connecter les usines de la marque Volkswagen Véhicules Particuliers installées à Chemnitz, Wolfsburg et Polkowice (Pologne). « Nous allons maintenant accélérer le rythme en intégrant l’Industrial Cloud à de nombreuses autres usines », explique Gerd Walker. Cette année, jusqu’à 15 sites supplémentaires des marques Audi, Seat, Skoda, Volkswagen Véhicules Particuliers, Volkswagen Véhicules Utilitaires, Porsche et Components vont être connectés. Il s’agit notamment des usines de Brunswick, Emden, Hanovre, Ingolstadt, Kassel, Leipzig, Neckarsulm, Salzgitter, Zuffenhausen et Zwickau (en Allemagne), de Martorell (Espagne), de Palmela (Portugal), de Gyor (Hongrie) et de Mlada Boleslav et Vrchlabi (République tchèque).
« Nous sommes ravis de constater que le développement de l’Industrial Cloud sur les sites de production de Volkswagen avance rapidement cette année, note Dirk Didascalou, Vice-Président d’AWS IoT, Amazon Web Services (AWS). La fonctionnalité que nous sommes en train de développer conjointement (au-delà d’AWS) offre une méthode standardisée et économiquement viable pour collecter et organiser les données des usines dans l’Industrial Cloud et pour accélérer le partage de cas d’utilisation afin d’améliorer l’efficacité des processus de production et de logistique de Volkswagen. »
Économies de coûts grâce à la standardisation
Dans un premier temps, le Groupe a défini 15 applications différentes qui sont maintenant mises à la disposition de toutes les usines sous la forme d’applications standardisées. Elles concernent notamment la maintenance prédictive des machines et la réduction des modifications à apporter aux véhicules grâce à l’intelligence artificielle (IA). La mise en application des 15 premières applications devrait conduire à des économies de coûts d’environ 200 millions d’euros d’ici à fin 2025.
Données de centaines de milliers de machines sur le Cloud
Dans le cadre de l’approche « brownfield », les données de plusieurs centaines de milliers de machines et d’équipements seront enregistrées par des capteurs et analysées par des applications standardisées sur le Cloud. Tous les équipements, machines et systèmes seront connectés manuellement. Dans le cas des machines les plus anciennes, il faudra également installer des capteurs. Au cours de la phase finale du développement, la quantité totale d’informations à traiter quotidiennement correspondra au volume de données d’une petite ville allemande. « Le Groupe dispose du savoir-faire nécessaire pour tirer des gains d’efficacité de ces données et nous élargissons considérablement notre expertise », explique Roy Sauer. Actuellement, 220 experts du Groupe travaillent sur le projet, un nombre qui devrait passer à environ 500 d’ici fin 2020.
Le « Volkswagen Industrial Cloud » va devenir un réseau de partenaires industriels
Les solutions et les applications développées par Volkswagen seront également mises à la disposition d’autres entreprises dans le cadre d’un écosystème ouvert ; le travail de développement se poursuivra alors en collaboration avec ces entreprises. Dans ce contexte, l’accent n’est pas uniquement mis sur le secteur automobile. Les discussions sont déjà bien avancées avec un certain nombre de partenaires issus d’autres secteurs. L’utilisation et le développement conjoints offrent des avantages significatifs pour les participants car ils n’auront pas besoin de développer eux-mêmes la plateforme et les services et ils pourront bénéficier de synergies au sein du système.