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Marion Cotillard rejoint Greenpeace en Antarctique pour protéger les océans

L’actrice Marion Cotillard est actuellement à bord du navire de Greenpeace l’Arctic Sunrise, dans l’océan Antarctique, pour appeler à la protection des océans.

L’organisation mène, avec une équipe de scientifiques, des recherches sur l’impact du changement climatique, de la pollution plastique et de la pêche industrielle dans la région de l’Antarctique sur les colonies de manchots, les baleines et autres animaux marins.

« L’Antarctique devrait être une contrée sauvage totalement préservée, hors de portée des impacts humains, mais même les endroits les plus reculés de notre planète changent à un rythme alarmant. Je suis ici pour témoigner de cet environnement fragile, où vivent des manchots, des baleines et des phoques. Leur habitat, les océans, doit être protégé », témoigne Marion Cotillard.
« C’est la première fois que je vis sur un navire, c’est très enrichissant de passer du temps avec l’équipage de Greenpeace et les scientifiques qui font un travail crucial pour comprendre les menaces qui pèsent sur les océans, comme le changement climatique, la pêche industrielle et la pollution plastique. Notre planète est une planète bleue : l’océan couvre plus de surface que tous les continents réunis, et nous avons tous la responsabilité de la protéger ».

Soutien de Greenpeace depuis près de 20 ans, Marion Cotillard s’était déjà rendue en République démocratique du Congo en 2010 pour lancer l’alerte sur la nécessité de mieux protéger les forêts tropicales. Elle s’est également mobilisée en 2013 pour soutenir les militants et militantes de Greenpeace emprisonnés en Russie.

Au cours de l’expédition, qui inclut également un autre navire de Greenpeace, l’Esperanza, une équipe de scientifiques de l’Université de Stony Brook et de l’Université de Northeastern mènera des enquêtes sur le terrain, ainsi que par drones, sur les colonies de manchots. Ils travailleront également à partir de camps de base à terre pour étudier les niveaux de population de manchots à jugulaire dans la région.
Parallèlement, un autre groupe de scientifiques, en collaboration avec les universités d’Exeter, St Andrews et Montpellier / MARBEC, se concentrent sur le prélèvement d’échantillons ADN environnemental, la pollution microplastique, des analyses acoustiques et la collecte de données photographiques et sonores.

« Nous allons recueillir des données sur l’état des colonies de manchots dans des endroits qui n’ont jamais été étudiés en détails ou qui n’ont pas fait l’objet d’une enquête depuis les années 1970, ce qui nous permet d’observer le rythme des changements dans cette région au cours du dernier demi-siècle », explique Heather J. Lynch, de l’Université de Stony Brook et responsable scientifique de l’expédition. « Les manchots sont des espèces sentinelles; en les étudiant, nous pouvons comprendre comment le changement climatique et la pêche affectent l’environnement antarctique ».

Les acteurs Gustaf Skarsgård (Vikings, Westworld) et Ni Ni (The Flowers Of War, The Warriors Gate) sont également mobilisés aux côtés de Greenpeace pour appeler à une meilleure protection des océans.

Cette mission en Antarctique est la dernière étape de l’expédition de Greenpeace visant à mettre en évidence les menaces qui pèsent sur les eaux internationales – de l’Arctique à l’Antarctique – et l’urgence de les protéger dans le cadre d’un nouveau traité mondial sur l’océan.

Pour Greenpeace, le traité sur la haute mer qui résultera des négociations internationales, entamées aux Nations unies il y a plus d’un an, doit rendre possible la création d’ici à 2030 d’un réseau mondial de réserves marines.
La prochaine session de négociation aura lieu à New York du 23 mars au 3 avril prochain.

La haute mer représente 61% de la surface des océans et près de la moitié de la surface du globe. La biodiversité y est tout aussi riche (monts sous-marins, cheminées hydrothermales, espèces migratrices…) que celle des zones côtières, et il est impératif qu’elle fasse aussi l’objet d’une protection.

Un rapport publié par Greenpeace en avril 2019 démontrait qu’au moins 30% de la biodiversité des océans doit être protégée dans le cadre de réserves marines d’ici à 2030. Ces espaces doivent être préservés de la pêche, de l’extraction minière et pétrolière et de toute autre forme d’activité industrielle. C’est la solution la plus efficace pour que les océans et la biodiversité marine recouvrent leur pleine santé.