A travers ses activités de recherche, d’expertise et d’innovation, l’Ifremer contribue au développement de solutions pour la gestion durable des ressources marines de ces territoires et la préservation de leur biodiversité.
Les travaux de l’Ifremer aux Antilles françaises et en Guyane ont débuté dès le début des années 1970 par des collaborations sur l’ostréiculture, d’abord à Cayenne, puis sur le site du Robert en Martinique. Depuis, le champ des recherches s’est élargi à des domaines à fort impact pour le développement de ces territoires : pêche (dont pêche crevettière), aquaculture, environnement, géosciences…
« Présent depuis près de 50 ans en Guyane et aux Antilles françaises, l’Ifremer est en prise directe avec les problématiques qui touchent ces territoires, souligne François Houllier. Nos équipes sont sur le terrain au quotidien. Elles apportent leur expertise et aident les acteurs publics à prendre des décisions éclairées par la science. Le changement climatique oblige aujourd’hui la communauté scientifique à redoubler d’efforts et à travailler de manière plus coordonnée avec la sphère politique et la société civile afin de trouver ensemble des solutions pour répondre aux grands défis de la planète. Particulièrement exposés aux conséquences du changement climatique, les territoires d’outre-mer seront au cœur du programme prioritaire de recherche « Océan et Climat » annoncé par le Président de la république lors des Assises de la Mer et piloté par l’Ifremer et le CNRS ».
Dans cette idée de renforcement des partenariats, l’Ifremer travaille étroitement avec le CNRS, l’IRD et l’Université de Guyane depuis la création du laboratoire « Ecologie, Evolution, Interactions des systèmes amazoniens » (UMSR Leeisa). Aux Antilles françaises, l’unité « Biodiversité et environnement » de l’Ifremer met son expertise sur la qualité du milieu littoral au service du Parc naturel marin de Martinique et de ses partenaires institutionnels.