L’étude Insight European 2019 Intelligent Technology
« Le cloud demeure un facteur critique pour une entreprise agile et numérique, à condition toutefois d’être abordé de la bonne manière », commente Wolfgang Ebermann, Président d’Insight EMEA. « Un modèle d’exploitation robuste est indispensable pour une vision d’ensemble et une optimisation continue des environnements cloud. La sous-utilisation des technologies constitue un problème depuis des dizaines d’années, c’est pourquoi il n’est pas surprenant de voir celui-ci toucher aussi le cloud. Cependant, moyennant les dispositifs de contrôle appropriés, les entreprises peuvent optimiser leur consommation de services cloud et faire en sorte de ne payer que pour ceux qu’elles utilisent. »
L’étude ITI met également en lumière la progression des investissements dans l’innovation numérique. Les entreprises européennes ont investi en moyenne 36,1 M€ (23,9 M€ pour les entreprises françaises) dans l’innovation numérique au cours des 24 derniers mois et prévoient d’y investir 47,2 M€ dans les deux prochaines années (France : 31,9 M€). 72% des entreprises françaises interrogées estiment extrêmement important que les services informatiques des entreprises offrent une expérience utilisateur comparable aux applications grand public. Il est donc clair que l’accent sera mis sur l’équipement des employés avec les nouvelles technologies. En fait, 74 % des DSI européens (France : 75 %) déclarent que leur entreprise lie la fourniture de technologies modernes à l’attraction et à la conservation des talents. L’étude indique également que les entreprises investissent et vont continuer d’investir dans l’utilisation intelligente des données. 46 % des participants à l’enquête (France : 48 %) jugent que l’utilisation d’outils analytiques avancés a été cruciale pour l’innovation numérique ces deux dernières années.
Cette année, l’étude souligne la nécessité de faire preuve de prudence autour des projets d’innovation numérique. 66 % des entreprises participantes en Europe (69 % en France) pensent que leur informatique est vouée à l’échec. En effet, l’IT assume une responsabilité croissante dans les projets de transformation tout en devant assurer le fonctionnement efficace des systèmes centraux. Cette proportion était de 57% en 2018 (en France 48%). Cette tendance est vraisemblablement appelée à s’accentuer à moins d’une véritable répartition de la responsabilité de l’innovation numérique dans l’ensemble de l’entreprise.
La pression que subissent les équipes informatiques ne vient pas seulement de l’exigence de mener à bien les projets numériques mais aussi de maîtriser les coûts et la sécurité. Interrogées sur leurs trois principaux défis dans le domaine de l’innovation numérique, 46 % des entreprises européennes (48 % en France) désignent les coûts mensuels (par exemple les dépenses opérationnelles), 44 % (France : 37 %) les coûts en amont (par exemple les dépenses d’investissement) et 38 % (France : 34 %) l’insuffisance des budgets. De même, 60 % d’entre elles (France : 57 %) voient dans la sécurité la principale cause de leurs nuits blanches et 68 % (France : 69 %) le plus grand défi dans la gestion globale des opérations informatiques.
« Clairement, l’importance stratégique de l’informatique, en tant que facteur clé du succès futur de l’entreprise, est davantage comprise au niveau de la direction », ajoute Wolfgang Ebermann. « Le rôle du DSI évolue : il passe de gestionnaire de l’informatique à partenaire de l’entreprise. Celui-ci s’affirme désormais comme l’agent de la transformation numérique et un membre essentiel de l’équipe dirigeante. Pour autant, le DSI et l’informatique ne sauraient être tenus pour seuls responsables de l’innovation numérique : l’entreprise dans son ensemble a un rôle à jouer. Sans un vaste soutien et une large appropriation de l’entreprise, cette dernière ne pourra se montrer à la hauteur de ses ambitions numériques. »
Pour lire l’étude 2019 European Insight Intelligent Technology
Méthodologie :
L’étude a été réalisée en ligne par Coleman Parkes, auprès de 1000 décideurs informatiques dans des entreprises comptant respectivement de 500 à 1000 et plus de 1000 salariés. La répartition par pays a été de 200 participants au Royaume-Uni et de 100 dans chacun des pays suivants : France, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Belgique et Autriche. La marge globale d’erreur de l’enquête est de ±4 % pour des niveaux de confiance de 95 %. Les données ont été recueillies du 20 mai au 19 juin 2019.