La FNAIM, par la voix de son Président, Jean-Marc Torrollion salue un rapport qui dresse une vision objective et juste de la situation et remercie Mickaël Nogal qui s’est montré à l’écoute de l’ensemble des acteurs.
Un rapport sérieux et qui reconnaît le rôle clé des professionnels de l’immobilier…
« Par ses propositions, le rapport affirme, tout comme nous, que les professionnels sont la clé du rétablissement de la confiance entre locataires et propriétaires » déclare Jean-Marc Torrollion, Président de la Fédération Nationale de l’Immobilier.
Les pistes de travail apparaissent intéressantes et vont dans le bon sens, à l’image de l’établissement d’une grille de vétusté ou la prise en charge des loyers et charges impayés par les agents immobiliers, proposition qui avait été faite par la FNAIM au sein d’un groupe de travail. « Cette dernière proposition aurait pu aller plus loin avec la mise en place d’un fichier national des incidents de paiements comme en disposent les banques » précise Jean-Marc Torrollion.
… mais qui nécessite que nous poursuivions nos échanges
La FNAIM prend note du fait que le rapport privilégie la centralisation des dépôts de garantie via un fonds de sécurisation géré par un organisme agréé. « Cela peut être un mauvais signal envoyé aux bailleurs en amoindrissant cette garantie » explique Jean-Marc Torrollion, et poursuit « Il aurait été plus clair et sécurisant pour l’ensemble des acteurs que les dépôts de garantie soient centralisés par les agents immobiliers, réels tiers de confiance. »
Parmi les autres propositions phares du rapport parlementaire : l’évolution des critères d’aptitude à la profession d’agent immobilier, la mise en place d’une meilleure formation des agents, tout comme l’instauration d’une certification Immo +.
Rajouter ainsi des formations à celles existantes est source de confusion d’autant que les formations sont déjà nombreuses.
Pour Jean-Marc Torrollion, « Le rapport aurait pu s’appuyer sur la protection des titres d’agents immobiliers et d’administrateurs de biens pour renforcer la notion de tiers de confiance et articuler les filières de qualification. La profession a d’ailleurs d’ores et déjà entamée une réflexion sur la mise en place d’un insigne spécifique et reconnaissable qui marque le gage du professionnalisme, de la sécurité et du sérieux qu’apportent les professionnels de l’immobilier ».
Manque également la mise en place du statut de bailleur privé, élément essentiel dans la reconnaissance des particuliers dans leur rôle d’investisseur.