« Cette deuxième édition du Greenpeace Film Festival est un succès, se réjouit Laurence Veyne, directrice de la communication de Greenpeace France. Cette année, nous avons fait le choix de resserrer la programmation en passant de 15 semaines de compétition à 2 semaines. Les internautes sont toujours au rendez-vous puisque nous avons enregistré plus de 100 000 vues. Mais au-delà des chiffres, ce sont les dizaines de témoignages enthousiastes qui représentent pour nous la première source de satisfaction, à commencer par ceux reçus pour le film Frères des Arbres, le film lauréat. »
Réalisé en 2016 par Marc Dozier et Luc Marescot, Frères des Arbres raconte l’histoire de Mundiya Kepanga, un chef papou originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui quitte son village pour témoigner, partout sur la planète, des menaces qui pèsent sur sa forêt. A mi-chemin entre le conteur traditionnel et le lanceur d’alerte, Mundiya Kepanga se fait la voix des communautés autochtones, alerte politiques, scientifiques et jeunes élèves sur les dangers de la déforestation et appelle à une plus grande protection des forêts primaires.
« Ce message est particulièrement d’actualité alors que la déforestation liée, entre autres, à la production d’huile de palme ou de bois en Asie du Sud-Est fait des ravages. Ce documentaire rappelle l’urgence de contraindre les entreprises à respecter leurs engagements zéro déforestation, d’appliquer enfin la réglementation européenne sur le bois illégal et d’en finir avec certains usages injustifiables, comme l’huile de palme dans les carburants. Ce sont autant de sujets sur lesquels nous travaillons depuis des années », explique Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts à Greenpeace France.
Comme pour la première édition du Greenpeace Film Festival, des projections de Frères des Arbres vont être organisées partout en France au cours de l’année 2019. Ces séances seront suivies de discussions sur le thème de la protection des forêts, une manière de continuer à faire vivre le témoignage de Mundiya Kepanga.