Un marché favorable aux vendeurs…
Signe d’un dynamisme réel, les délais de vente se raccourcissent, créant une certaine rareté dans l’offre… avec comme conséquence une réelle augmentation des prix. « Cela permet à des vendeurs de mettre en vente leurs biens », motivés par la vitalité du marché et la hausse des prix », souligne Philippe Thomine-Desmazures. Si la « règle des 3D » (divorce, déménagement et décès) entraine de nombreuses mises en vente, elle est amplifiée par les prix de l’immobilier neuf, véritable révélateur du marché immobilier, qui ont augmenté en moyenne de 22% ces 12 derniers mois. « Une telle situation incite les vendeurs à ne pas retarder la mise en vente pour attendre des jours meilleurs… », ajoute-t-il.
…et aux acquéreurs
De leur côté, les acquéreurs ont compris qu’il faut saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent, sans attendre le mouton à 5 pattes, ni espérer une négociation conséquente… Toujours plus nombreux, ils connaissent le marché et se décident généralement plus rapidement, anticipant une hausse des prix future. « Portés par un marché immobilier tout aussi dynamique dans les grandes métropoles, de nombreux propriétaires ayant un projet d’acquisition sur la Côte basque vendent leur résidence principale (notamment à Paris ou en région parisienne) avec une forte plus-value, augmentant de fait leurs budgets », précise Philippe Thomine-Desmazures. « Les taux d’intérêt toujours historiquement au plus bas s’ajoutant à un regain de l’inflation permettent d’avoir des taux d’intérêt réels négatifs, rendant les montages de crédits particulièrement attractifs ».
Enfin, les dispositifs fiscaux permettent de minorer l’impact des acquisitions sur l’IFI, notamment en louant le bien en LMP (loueur meublé professionnel), ou avec un emprunt in fine.
Hausse des ventes
BARNES Côte basque note une nette augmentation du nombre de ventes de prestige en 2018 (+30% de ventes supérieures à 1M€), avec en prime un « plafond de verre » qui a été repoussé à plus de 5M€, grâce à plusieurs ventes record.
« Le G7, en août 2019, apportera un éclairage mondial sur Biarritz et la Côte basque, et devrait apporter à notre région une notoriété supplémentaire, permettant ainsi de faire durer cette tendance haussière », conclut-il.