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Championnat du monde de rallyes FIA WRC



Dans le Championnat du Monde des Rallyes FIA-WRC, le Monte-Carlo constitue l’épreuve où les surfaces sont les plus disparates, et où les pneus jouent le rôle le plus déterminant. Il s’agit également du seul rallye où Michelin apporte quatre références différentes de pneus. Complément idéal du trinôme pilote, co-pilote, voiture, en course, le pneu devient alors l’élément essentiel qui permet de faire la différence selon la stratégie choisie, alors que les conditions météorologiques et l’état des sols joueront un rôle prépondérant.

Une transition réussie
A l’occasion du lancement de la saison 2017, un nouveau règlement technique a été mis en place par la Fédération Internationale de l’Automobile. Bénéficiant dorénavant d’une puissance de 380 à 400 ch –contre 330 ch auparavant- les voitures adoptent également depuis un an un package aérodynamique évolué et un différentiel central piloté.

Ces nouvelles dispositions techniques font que les voitures sont beaucoup plus spectaculaires et performantes, mais génèrent un niveau de contrainte supérieur sur les pneumatiques. Naturellement, les ingénieurs de Michelin Motorsport avaient anticipé cette situation, et les pneumatiques avaient déjà été développés de manière à supporter des forces latérales (en virage) et longitudinales (accélérations, freinages) plus élevées, comme l’a démontré le MICHELIN LTX Force S5, lancé au Mexique en 2017.

« Nous avons procédé à des modifications de la composition de la bande de roulement afin de répondre aux performances toujours plus élevées des voitures de rallye, indique. Si on doit comparer le LTX Force S5 (S pour Soft, gomme tendre) à son prédécesseur, nous pouvons alors affirmer qu’il possède la même rapidité de mise en régime, capitale pour bien démarrer les spéciales, mais qu’il offre des performances plus constantes et surtout pendant plus longtemps à haut niveau. De ce fait, il affiche un taux d’usure inférieur de 20 % à sollicitations égales. »
Jacques Morelli, le manager de Michelin en FIA WRC

Pendant toute la saison dernière, les pneumatiques Michelin ont alors apporté performances, sécurité et longévité à tous les concurrents, le LTX Force S5 devenant le favori des pilotes, lesquels apprécient particulièrement sa polyvalence. Que ce soit sur les terres arides du Mexique, le sable de la Finlande ou la boue du Pays de Galles, il a toujours apporté le meilleur compromis en course. Au cours de la saison, les partenaires de Michelin ont récolté les données indispensables pour nourrir les systèmes informatiques qui les aident dans la prise de décision. Dans cette activité complexe, les ingénieurs de chaque équipe partenaire sont accompagnés par un Conseiller Technique d’Ecurie Michelin.

Le Conseiller Technique d’Ecurie Michelin est incontournable
L’expertise du Conseiller Technique d’Ecurie Michelin (CTE) est fondamentale durant l’ensemble de la saison mais aussi pendant les séances de test. Bien entendu, sur les rallyes, le pilote reste souverain dans ses choix. Mais le CTE est toujours à sa disposition pour lui apporter des conseils avisés sur les pressions, interpréter les usures et l’orienter sur les sélections de gomme, dont il connait mieux que quiconque les plages de température idéales de fonctionnement.
Par conséquent, son rôle apparait comme très important au Rallye Monte-Carlo, là où les routes peuvent changer de physionomie plusieurs fois dans la même journée, voire dans la même spéciale. Après chaque rallye, de retour à Clermont-Ferrand, les CTE partagent alors leurs données avec les ingénieurs de Michelin, qui les utilisent non seulement à des fins d’amélioration pour le service compétition, mais aussi dans le cadre de la recherche et du développement des futurs pneus de grande série. Michelin utilise toutes les disciplines dans lesquelles il est engagé comme un laboratoire de tests.

Quoi de neuf au Monte-Carlo 2018 ?
Le parcours du rallye Monte-Carlo 2018 sera légèrement différent de celui de la saison passée, mais les pilotes navigueront à des altitudes similaires. Compte tenu des nombreuses averses de neige des dernières semaines, et du fait que le rallye se déroule une semaine plus tard que l’année dernière, les conditions de route restent incertaines. Quelques spécificités ponctueront l’édition 2018. L’ES1 (Thoard-Sisteron) ouvrira le bal en soirée. Cette spéciale mythique se déroulera donc dans un sens inhabituel. La seconde spéciale aura lieu également de nuit, alors que les ouvreurs seront passés de jour. Des surprises sont donc à attendre.
Le vendredi, les ES3 et ES7 reprendront une partie des spéciales abandonnées des années précédentes. Les ES4 et ES8 se termineront quant à elles par le col de Saint-Jean, bien connu des pilotes car très utilisé pendant les tests. Enfin, l’ES9 sera totalement nouvelle.
Le samedi sera une journée assez familière pour les concurrents, mais la neige devrait être de la partie dans le Dévoluy. La seconde spéciale du jour passera même par Ancelle, une station de ski actuellement très enneigée. Le dimanche, enfin, ils retrouveront la boucle classique passant par le col de Turini, comme en 2016 et en 2017. La Power Stage reprendra quant à elle une partie de l’itinéraire 2016.