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Brexit : les jeunes britanniques seraient prêts à quitter le Royaume-Uni… mais pas pour la France



Une nouvelle étude révèle que 94% des membres de la génération Y (aussi appelées « Millennials » en anglais – soit l’ensemble des personnes nées entre 1980 et l’an 2000) seraient enclins à quitter le Royaume-Uni pour vivre et travailler à l’étranger

· Plus de la moitié d’entre eux admettent que leur opinion sur un déménagement à l’étranger a changé depuis le référendum
· 52% pensent que la situation économique du Royaume-Uni ira en empirant une fois que le pays aura quitté l’UE
· 34% ont déclaré que le Brexit leur avait fait repenser leurs opportunités de carrière au Royaume-Uni
· Les pays anglophones sont les options privilégiées par les Millennials, avec en premier lieu les États-Unis, l’Australie et le Canada. La France n’arrive qu’en septième position.

Selon une nouvelle étude, 94% des britanniques issus de la génération Y envisageraient de vivre ou de travailler à l’étranger au cours de leur vie. Cette enquête menée auprès de plus de 1 000 Britanniques, réalisée par la société de transfert d’argent en ligne Azimo, révèle que plus de la moitié des Millennials (54%) envisagent désormais, depuis les résultats du référendum sur le Brexit, de quitter le Royaume-Uni pour s’installer et travailler à l’étranger.

L’enquête montre également que 52% pensent que la situation économique au Royaume-Uni se détériorera une fois que le pays aura quitté l’UE – constituant de facto la principale raison pour laquelle ils envisageraient un déménagement.

En outre, 34% des membres de la génération Y déclarent que ce sont les conséquences du référendum sur le Brexit qui les ont amenés à repenser leurs opportunités de carrière au Royaume-Uni, 24% d’entre eux estimant qu’il existe de meilleures opportunités d’emploi à l’étranger.

Parmi les plus jeunes d’entre eux (âgés de 16 à 24 ans) désireux de vivre et travailler à l’étranger, l’opportunité de s’immerger dans une nouvelle culture est un élément déterminant. En effet, 58% y voient la principale raison de vouloir vivre et/ou travailler à l’étranger. Se forger une expérience de vie est une autre raison clé (44%) suivie de celle de l’attrait d’une meilleure qualité de vie à l’étranger (38%).

Concernant les points de chute envisagés par les Millenials, les pays anglophones sont naturellement privilégiés, avec comme trois premiers choix les Etats-Unis (44%), l’Australie (34%) et le Canada (21%). L’Espagne se hisse quant à elle à la cinquième place (20%), juste derrière la Nouvelle-Zélande (20%). En dépit de sa proximité géographique, la France (9%) n’arrive qu’en septième position.

Michael Kent, fondateur et PDG d’Azimo déclare : « Les jeunes ont une curiosité naturelle pour le monde et il n’est pas surprenant de voir leur désir de vivre et de travailler à l’étranger augmenter depuis le Brexit. Chez Azimo, nous sommes fiers de soutenir les personnes qui vivent et travaillent à l’étranger en leur fournissant un service de transfert d’argent peu coûteux, rapide et simple d’utilisation ».

Les raisons de quitter le Royaume-Uni pour travailler ou vivre à l’étranger après le Brexit :

● La situation économique du Royaume-Uni se dégradera (52%)
● Les opportunités de carrière au Royaume-Uni diminueront (34%)
● L’envie d’autres horizons grandit à mesure que les obstacles à l’expatriation augmentent (28%)
● De meilleures opportunités d’emploi à l’étranger (24%)
● De meilleures perspectives financières à l’étranger (15%)

Top 3 des lieux pour vivre et travailler à l’étranger :

● États-Unis (44%)
● Australie (34 %)
● Canada (21%)

Méthodologie
L’étude a été menée par le Censuswide, auprès de 1 029 britanniques âgés de 16 ans et plus, entre le 22 août et le 29 août 2017. L’enquête a été réalisée à partir d’un échantillon aléatoire. Censuswide se conforme à la Market Research Society et ESOMAR