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Thai Union s’engage en faveur de produits de la mer plus durables et socialement responsables



Un résultat de la campagne de Greenpeace pour un changement positif dans l’industrie des produits de la mer

Bangkok, le 11 juillet 2017. Thai Union Group PCL s’est engagé à prendre des mesures contre la pêche illégale et la surpêche, ainsi que pour l’amélioration de la vie de centaines de milliers de personnes travaillant sur sa chaine d’approvisionnement.

Les nouveaux engagements de Thai Union se fondent sur sa stratégie de développement durable SeaChange®, notamment ses efforts pour améliorer les pratiques dans les pêcheries, réduire les pratiques illégales et non éthiques dans ses chaines d’approvisionnement et fournir sur des marchés clé davantage de thon pêché durablement.

L’annonce d’aujourd’hui fait suite à une campagne internationale de Greenpeace.

« Il s’agit d’un immense progrès pour nos océans et la vie marine, ainsi que pour les droits des travailleurs de l’industrie des produits de la mer », a déclaré Bunny McDiarmid, directrice de Greenpeace international. « Si Thai Union met en œuvre ces réformes, les autres acteurs du secteur seront obligés d’adopter le même niveau d’ambition, avec comme conséquence des changements encore plus significatifs. Il est temps que les autres entreprises passent à la vitesse supérieure et fassent preuve de la même ambition ».

Thai Union s’est engagé sur un ensemble de réformes, incluant les engagements suivants :

Réduire d’ici à 2020 de 50% en moyenne le nombre de DCP (dispositifs de concentration de poissons) utilisés globalement dans leurs chaînes d’approvisionnement, tout en doublant en même temps la quantité de thons tracés pêchés sans DCP disponible sur les marchés à l’échelle mondiale. Les DCP sont des objets flottants créant de petits écosystèmes et entraînant la capture d’espèces marines, y compris des requins, des tortues et des thons juvéniles.
Étendre son actuel moratoire sur le transbordement en mer à toute sa chaîne mondiale d’approvisionnement, à moins que les fournisseurs ne remplissent de nouvelles conditions strictes. Le transbordement en mer permet aux navires de continuer à pêcher pendant des mois ou des années sans jamais rentrer dans un port et facilite souvent les pratiques illégales.
Assurer la présence d’observateurs indépendants sur l’ensemble des transbordements effectués en mer par des palangriers. Ces derniers auront comme mission d’inspecter et de signaler tout potentiel abus de droit du travail et d’assurer une surveillance, humaine ou électronique, sur 100% des palangriers lui fournissant du thon.
Développer un code de conduite complet pour l’ensemble des navires de ses chaînes d’approvisionnement, compléter les codes existants et renforcer le code de conduite d’éthique et de travail, afin de s’assurer que les travailleurs en mer soient traités humainement et équitablement. Des tierces parties indépendantes procéderont à des audits dont les résultats seront rendus publics, tout comme des agendas clairs permettant aux objectifs d’être atteints.
Basculer des parts significatives de thon capturés à la palangre vers du thon pêché à la canne ou à la traîne et mettre en place de solides normes pour réduire les prises accessoires. Les palangriers sont connus pour attraper des espèces non ciblées comme les oiseaux de mer, les tortues et les requins.
Passer à une traçabilité numérique complète, permettant aux consommateurs de tracer le thon qu’ils consomment jusqu’au navire sur lequel il a été pêché et d’identifier la méthode de pêche utilisée.
« En tant qu’une des entreprises les plus importantes du secteur des produits de la mer, Thai Union a complètement saisi son rôle de leader pour un changement positif », a déclaré Thiraphong Chansiri, PDG de Thai Union. « Thai Union a hâte de continuer à mettre en œuvre sa stratégie de développement durable SeaChange®, renforcée et améliorée par cet accord avec Greenpeace et notre vision commune en faveur d’océans en bonne santé, pour aujourd’hui et les générations futures ».

Greenpeace et Thai Union ont accepté de se rencontrer tous les six mois pour évaluer les progrès et la mise en œuvre des engagements de l’entreprise. Fin 2018, une tierce partie indépendante examinera les progrès réalisés à cette date sur les engagements pris.

« Thai Union instaure de nouveaux standards pour que l’industrie des produits de la mer puisse s’attaquer aux méthodes de pêche destructrices, aux violations du droit du travail et aux pratiques contraire à l’éthique », souligne Bunny McDiarmid. « C’est un jour important pour les centaines de milliers de personnes dans le monde qui souhaitent voir l’industrie des produits de la mer agir plus concrètement pour résoudre ces problèmes ».

Thai Union possède plusieurs célèbres marques de thon en boite, notamment Petit Navire, Chicken of the Sea, John West, Mareblu et Sealect. Près de 700 000 personnes dans le monde ont exhorté Thai Union à s’engager à vendre du thon en boite plus durable et plus éthique.
A la suite de cette annonce, Greenpeace, ses alliés et l’auditeur indépendant continueront de suivre les progrès de Thai Union, et plus largement du secteur, pour s’assurer que ces engagements se concrétisent sur le terrain.