Une recette très simple : la garantie de liquidation d’une filiale en échange d’une annulation de la dette et d’une montée au capital.
Cette révélation fracassante le 28 juin dernier de la direction de S3G SA à ses salariés a fait l’effet d’une bombe à la veille de leurs congés d’été. Un timing bien préparé, une annonce orchestrée par la Direction du Groupe Sud Ouest et ses conseillers juridiques devant leur assurer le calme social et leur permettre une liquidation sans vague.
Après avoir vu partir 650 de leurs collègues (départs cadencés en 7 PSE consécutifs), ce sont désormais 425 salariés qui sont sur la sellette. En effet, la convention de trésorerie entre le Groupe Sud Ouest et S3G SA est dénoncée depuis le 29 juin, la liquidation a été confirmée par la direction de S3G SA hier aux délégués du personnel.
Le Groupe Sud Ouest tente d’expliquer aux médias que telle n’est pas l’option retenue et qu’il met tout en œuvre pour préserver des emplois par le biais de cessions. Le plan actuellement prévu comporte un projet de reprise par ses salariés de S3G Print (Centre d’impression Rotogaronne à Agen) ainsi qu’un projet de reprise de la société S3G Com (société de gratuits généralistes) par ses salariés avec ou sans le maintien de la participation à hauteur de 25% du Groupe Spir (à l’étude) …
Quelle que soit l’issue de ces projets, 200 salariés supplémentaires se verraient licenciés pour arriver à un total de 750 licenciements sur 1150 en seulement 18 mois !!!
A souligner que le Groupe Sud Ouest ne sera en aucun cas partie prenante de ces 2 projets et qu’il se désolidarise totalement de sa filiale S3G SA.
Les banques et la Direction du Groupe Sud Ouest veulent encore gagner, mais les salariés ne sont pas prêts à perdre ! Ils vont tout mettre en œuvre pour obtenir réparation du préjudice et mettre le Groupe Sud Ouest et son Président Pierre Jeantet, face à ses responsabilités.
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