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LES CONSEILS DE DENCOHAPPEL POUR ASSURER L’HYGIÈNE DE L’AIR DANS LE MILIEU DE LA SANTÉ



Dans les établissements de santé, le traitement de l’air doit contribuer au confort des patients et des soignants, en termes de température et d’hygrométrie, mais aussi préserver les personnes hospitalisées et le personnel hospitalier des risques de contamination. Les centrales de traitement d’air (CTA) DencoHappel permettent de maîtriser l’ensemble de ces paramètres ; de ce fait, elles participent à la lutte contre les infections nosocomiales.

Lutter contre les infections nosocomiales

Un plan national a été mis en place pour lutter contre les infections nosocomiales, fléau des établissements de soin. Celles-ci touchent encore 1 patient sur 20. Leur origine peut être liée aux soins dispensés ou survenir lors de l’hospitalisation indépendamment de tout acte médical, des microbes étant véhiculés au sein de l’environnement hospitalier par l’eau, l’air, l’alimentation, les équipements eux-mêmes, etc. Des Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) ont été créés pour accompagner des démarches d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, et des dispositions législatives et réglementaires encadrent la prévention vis-à-vis du risque infectieux. La réglementation fixe notamment les niveaux de températures et le taux de renouvellement d’air nécessaires en fonction d’une analyse des risques, établissant la classe de propreté particulaire appropriée aux besoins spécifiques de chaque zone.

Respecter la norme NF S 90-351

Parue en juin 2003, la norme NF S 90-351, intitulée “établissement de santé – Salles propres et environnements maîtrisés apparentés – Exigences relatives pour la maîtrise de la contamination aéroportée”, est un outil pour la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance des installations de traitement d’air en établissements de santé. Elle précise les exigences de sécurité sanitaire des installations, et définit des niveaux de performances à atteindre et les moyens à mettre en œuvre en fonction des zones à risques infectieux. Celles-ci, au nombre de 4, sont déterminées selon la vulnérabilité du patient à la biocontamination, la nature et la durée des soins qui lui sont prodigués :

Zone à risque 4 = très haut risque infectieux: néonatologie, salle d’intervention, service de greffe, service de brûlés

Zone à risque 3 = haut risque infectieux: soins intensifs, réanimation, urgences, salle de surveillance post interventionnelle, salles d’accouchement, pédiatrie, chirurgie, hémodialyse, radiologie, stérilisation centrale (zone de conditionnement)

Zone à risque 2 = risque infectieux moyen: maternité, soins de suite et de réadaptation, soins de longue durée, salles de rééducation fonctionnelle, EHPAD, psychiatrie, consultation externe, crèches, laboratoires, stérilisation centrale (zone lavage), pharmacie, blanchisserie, sanitaires, salles d’attente, circulations

Zone à risque 1 = risque minime: halls, bureaux, services administratifs, services techniques

Prescrire des réponses sur mesure

En fonction des niveaux de performances exigés par la norme et des contraintes de l’établissement, différentes solutions techniques de diffusion et de traitement d’air peuvent être envisagées. Pour chaque projet de conception et de réalisation, en neuf ou en rénovation, d’une installation de traitement d’air, des études approfondies doivent être menées en s’appuyant sur l’analyse des risques effectuée pour l’établissement concerné pour chaque zone. En outre, les CTA doivent garantir une filtration de qualité afin d’empêcher la formation de biofilm et la prolifération de bactéries. Là encore, le type, la finesse et le nombre d’étages de filtration dépendent essentiellement de la zone à traiter. Un nettoyage intégral des CTA doit également être possible, comme l’exige la norme NF S 90-351.