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Les pneumatiques Michelin continuent d’écrire leur histoire dans les rues de Long Beach



Après avoir roulé pour la première fois sur un circuit permanent – c’était le 12 mars dernier à Mexico – la Formula E revient sur un tracé urbain, et pour la deuxième fois sur l’emblématique circuit de Long Beach, où la Formule 1, le CART, le Champ Car et l’IndyCar ont écrit plusieurs pages de leur histoire.

Située au sud de Los Angeles, en Californie, la ville de Long Beach accueille dans ses rues des courses automobiles depuis plus de quarante ans. Son circuit urbain est le plus ancien du continent américain. Mario Andretti est le pilote qui y a remporté le plus de succès (en Formule 1 et en CART), et la saison dernière le premier ePrix a été remporté par Nelson Piquet Jr, trente ans après que son père, le triple champion du monde de Formule 1, n’y ait remporté un Grand Prix de F1.

C’est donc dans un lieu chargé d’histoire que va se dérouler le second ePrix de Long Beach. Erigé en partie sur l’actuel circuit d’IndyCar, le tracé 2016 s’étend sur 2,131 km et comporte sept virages. Le numéro 5 offrira les plus belles opportunités de dépassement.

Pour Serge Grisin, le responsable de Michelin en Formula E, « le circuit de Long Beach, où nous avons déjà roulé l’année dernière dans les mêmes conditions, ne présente pas de difficulté particulière pour nos MICHELIN Pilot Sport EV. Le grip est bon et le niveau d’usure globalement faible. Les principaux enjeux seront les bandes de peinture de signalisation routière, et les changements d’adhérence, notamment au moment du passage asphalte/béton, où les monoplaces emprunteront un morceau de parking, par ailleurs utilisé par les voitures des autres disciplines. »
Comme à chaque course, Michelin amènera uniquement 4 pneus par voiture ; les équipes conservent une roue de secours de la course précédente pour chaque monoplace, qui dispose donc d’un seul train de pneu pour l’ensemble de la manche : essais libres, séance de qualification et course. Ces dispositions, uniques dans une discipline de sport automobile de niveau mondial, permettent à Michelin, qui a su conceptualiser un pneu offrant à la fois performances et longévité, le meilleur bilan carbone pour un équipementier dans un championnat FIA. Peu de pneus utilisés, c’est moins de matière première employée, moins d’énergie et d’hommes pour les fabriquer, moins d’espaces et de ressources pour les transporter, moins de matériel de montage et moins de moyens nécessaires pour leur recyclage.

Le MICHELIN Pilot Sport EV a été spécialement développé pour la Formula E, et présente plusieurs particularités.

– Sa dimension : 18 pouces !

24/64-18 à l’avant et 27/68-18 à l’arrière, selon le code utilisé par Michelin Motorsport, à savoir : largeur de la bande de roulement en cm/diamètre extérieur en cm/diamètre de la jante en pouces. Cela correspond à 255/40R18 à l’avant et 305/30R18 à l’arrière pour les dimensions des voitures de série, soit la largeur totale du pneu en mm/rapport en % entre la hauteur du flanc et la largeur du pneu, suivi du diamètre de la roue en pouces. Le R indique qu’il s’agit d’un pneu radial. Ce diamètre permet d’envisager un transfert de technologie fiable vers les pneus de grande série, grâce aux possibilités de test grandeur nature offertes par le championnat. C’est la première fois qu’une discipline mettant en scène des monoplaces utilise des roues de cette dimension.

– Sa bande de roulement : elle présente la même physionomie que celle d’un pneu standard, et elle est sculptée, comme le serait un pneu pluie. Mais les Pilot Sport EV sont les seuls pneus utilisés par les Formula E, quelle que soit la météo.

– Un laboratoire sur piste : MICHELIN utilise la compétition pour tester des nouvelles technologies, et les appliquer ensuite aux pneus de grande série. Les enseignements tirés de la Formula E ont déjà permis d’intégrer des nouveautés dans le MICHELIN Pilot Sport 4, qui a été commercialisé il y a quelques semaines.