Victoire, 16 ans, présente une centaine de crises d’absence par jour et pourtant elle est championne d’équitation. Les exemples de réussites exceptionnelles de patients existent et bousculent les idées reçues sur cette pathologie encore méconnue.
A l’occasion la Journée internationale de l’épilepsie lundi 8 février, Epilepsie France, association nationale de patients reconnue d’utilité publique, ayant pour mission d’améliorer la qualité de vie des personnes épileptiques, a choisi de communiquer sur les bienfaits du sport sur la maladie et sur la vie des personnes atteintes.
“Il est essentiel que les pratiques sportives se développent pour améliorer la santé et l’équilibre des patients, affirme Laïla Addhar”, Présidente de l’association.” c’est un défi énorme que nous menons avec acharnement, avec le corps medical. Rien n’est impossible, il suffit de regarder Victoire pour en être convaincu”
Au programme du petit déjeuner de presse :
– L’association mettra en lumière le travail mené sur le duo sport/épilepsie : meilleure prise en charge dans le parcours de soins, modification des règlements intérieurs de certaines Fédérations de sport, éducation thérapeutique, stages d’inclusion par le sport.
– Deux éminents neurologues expliqueront les bienfaits du sport sur la santé des patients épileptiques. : augmentation des seuils de vigilance, concentration, équilibre…
– Un professeur de sport encadrant depuis plus de 20 ans les pratiques sportives des 400 patients de l’institut spécialisé de la Teppe à Tain l’Hermitage près de Valence, qui innove dans ce chantier par des stages d’inclusion en milieu sportif et compétitions, présentera un projet de recherche sur les effets directs du sport sur les crises.
– Des malades témoigneront de parcours de vie et leur réussite grâce au sport.
Il faut le savoir :
L’épilepsie est le trouble neurologique le plus fréquent après la migraine, cette pathologie à multiples formes et manifestations concerne 1% de la population. En France, on compte 500.000 personnes épileptiques. Face au risque de crise et aux idées reçues, les malades tendent à renoncer à la pratique d’un sport. Pourtant 60% des personnes épileptiques en France pratiquent un sport. Non seulement, la pratique d’un sport n’a aucune raison d’aggraver une épilepsie, mais on peut souvent observer la diminution de la fréquence et de l’intensité des crises lors de la pratique.
