Paris vient d’être victime de la barbarie. Dans le deuil, la Nation a su faire preuve de solidarité, de fierté, de dignité. La France a exalté son drapeau, son hymne, ses valeurs.
Il faut garder cet esprit mobilisateur. A l’instar du modèle américain où chacun ne craint pas de revendiquer haut et fort son appartenance à la communauté nationale, l’heure est venue de réinventer le rêve français. Celui-ci est fait d’audace, d’imagination, de courage. Il a contribué à bâtir l’une des plus belles villes du monde et à faire rayonner notre civilisation.
La jalousie, l’envie, l’assistanat doivent céder le pas à l’esprit d’entreprise et même de conquête. Celui-ci, au lieu d’être dénigré, doit être soutenu. Chacun mérite d’être encouragé à aller de l’avant, à s’impliquer dans la vie sociale, à affermir ses liens avec les autres et avec le pays dans lequel il a choisi de vivre. La réussite, le succès – personnel, professionnel, familial – appelle les encouragements. Le bonheur des uns peut faire le bonheur des autres.
Etre chez soi, cela signifie être, vis-à-vis des autres et de soi -même, le maître de son destin. C’est pourquoi la politique du logement social ne doit pas se substituer à celle de l’accession à la propriété. Celle-ci doit permettre à des familles modestes de devenir propriétaires de leur logement par le biais de prêts à très long terme à taux zéro et à frais réduits. Saluons le PTZ 2016, qui va dans ce sens, mais regrettons la hausse des droits d’enregistrement, frein à l’accession.
Réinventer le rêve français, c’est permettre aux plus volontaires, aux plus enthousiastes, aux plus travailleurs de nos compatriotes de graver leur chemin dans la pierre.