– Les P ZERO tendres et medium sélectionnés pour affronter l’étroit et tortueux tracé du Hungaroring
– La chaleur ambiante accentue le challenge relevé par les pneumatiques Pirelli en Hongrie
– Avec des enchaînements de courbes permanents, les enveloppes sont sans cesse sollicitées
Les pneumatiques P Zero Blanc medium et P Zero Jaune tendres sont de retour en piste à l’occasion du Grand Prix de Hongrie qui se déroulera ce week-end sur le circuit du Hungaroring. Un lieu chargé d’Histoire, puisqu’il accueillit la toute première course de Formule 1 organisée derrière le Rideau de Fer, dans les environs de Budapest, sur cette piste qualifiée par beaucoup de « circuit géant de karting ». Ces termes donnent une idée précise des caractéristiques du tracé, sinueux à souhait, et sa nature compacte en fait un terrain idéal pour les spectateurs qui peuvent jouir d’une vue imprenable sur une grande partie de la piste.
Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : « De Silverstone au Hungaroring, nous quittons l’un des circuits les plus rapides du calendrier pour rejoindre le plus lent, composé d’une succession de courbes très techniques. Il représente un véritable challenge pour le pilote, la monoplace et les pneumatiques qui sont en permanence sollicités. À l’exception de la ligne droite des stands, aucune autre portion ne leur offre en effet le moindre moment de répit. L’autre élément clé de cette course, c’est la météo car les températures peuvent être très élevées en été et cela aura un impact direct sur la dégradation de la gomme. Pour définir le bon équilibre entre performance et durée de vie, nous avons comme l’an passé sélectionné les pneumatiques Medium et Soft. Une combinaison suffisamment tendre pour offrir le grip mécanique nécessaire et suffisamment dure pour s’adapter aux conditions météo et à la nature du tracé. Y dépasser relève par ailleurs de l’exploit et la stratégie pneumatiques prendra dès lors toute son importance. »
Le circuit n’étant constitué que d’une véritable ligne droite, la gomme n’a pas beaucoup l’opportunité de se refroidir. La medium, en particulier, évoluera à une température proche des valeurs maximales si la chaleur est au rendez-vous. Les averses peuvent néanmoins parfois s’inviter et la précédente édition en fut l’illustration.
Non content d’être exigeant avec les pneumatiques, le Hungaroring est également physiquement très éprouvant pour les pilotes. Ils comparent généralement l’endroit à Singapour (reconnu comme le plus difficile de la saison pour le corps) en raison des nombreux virages, des fortes températures et du flux d’air peu important qui s’écoule sous la monoplace.
Le Hungaroring est plutôt bien équilibré en matière de motricité, de freinage et de contraintes latérales. Toutes les forces agissant sur l’auto sont réparties équitablement et de ce fait, les réglages neutres sont privilégiés. Mais pour générer le maximum de grip aérodynamique, les appuis sont élevés.
La stratégie victorieuse en 2014 : Daniel Ricciardo s’était imposé à l’issue des 70 tours au volant de sa Red Bull grâce à une stratégie agressive à trois arrêts. En raison des averses, les pilotes s’élancèrent avec des pneumatiques intermédiaires grâce auxquels il n’y eut ensuite aucune obligation d’utiliser des deux types de gommes « slicks » proposées. Après son premier relais, l’Australien boucla ainsi les deux suivants avec les tendres en dépit d’une stratégie affectée par deux interventions de la voiture de sécurité. Lewis Hamilton, pour sa part, profita de la stratégie pour remonter en troisième position après s’être élancé depuis la voie des stands.
Écart de performance attendu entre les deux types de gommes : de 1’’2 à 1’’5 au tour.
Le team Pirelli choisit son numéro de course : Et ce sera le 9. « C’est le chiffre de mon mois de naissance – septembre – et il m’a toujours suivi ensuite, sur mes plaques de voitures, par exemple, ou dans d’autres circonstances », explique Matteo Albucci, coordinateur pour les déplacements. « J’ai fait des recherches sur sa signification et j’ai pu lire : un nombre actif et dynamique dans sa nature et ses effets. J’ai toujours adoré ça. »
Qui suivrons-nous sur Twitter cette semaine : Le faux Charlie Whiting : @charlie_whiting. Avec plus de 45 000 followers, le faux Charlie a un profil certainement plus fun que le vrai, mais l’intéressé s’en amuse, ayant déjà invité Mark McArdle (l’homme derrière ce compte) à découvrir la direction de course. Le faux Charlie a sa propre opinion sur tout ce qui touche de près ou de loin à la Formule 1, et c’est toujours très drôle.