Le gendarme des marchés financiers en France vient de publier en février 2014 une nouvelle liste noire des sociétés de courtage sur le créneau des options binaires qu’elle considère comme douteuses. Après avoir déjà prévenu les investisseurs occasionnels en septembre 2013 puis en janvier 2014, l’AMF se voit donc contraint de mettre une nouvelle liste noire à jour, où plus de 70 brokers sont référencés comme potentiellement dangereux. En revanche, certains ont fait des efforts et se voient donc retirés de la liste, en guise de récompense. Ca a été le cas de 24Option ou encore OptionFair, qui maintenant rejoignent la communauté des brokers reconnus en France.
L’autorité Chypriote trop passive face aux courtiers ?
La plupart des brokers sont régulés par l’autorité Chypriote CySEC et possèdent donc une porte d’entrée facile sur toute l’Europe. Pour eux, aucun problème de passeport, la porte est ouverte dans tous les pays Européens. Néanmoins, avec la faillite en 2013 de l’un des plus grands courtiers en option binaire du monde (iOption) uniquement régulé par Chypre, l’AMF se doit d’être plus vigilante. Pour les courtiers n’étant pas dans la liste noire publiée ce 24 février, l’autorité Française garantit à chaque investisseur un montant jusqu’à 20.000 euros, ce qui permet aux traders d’avoir un certain nombre de sécurité sur le capital déposé chez l’intermédiaire financier.
Si les arnaques se font nombreuses sur internet (et les célèbres bonus aux options binaires séduisants), il ne faut pour autant pas réduire les options binaires à cela. Depuis 2008, elles se traitent électroniquement sur des bourses américaines comme tout autre instrument financiers (exemple : les options vanilles). Il y a en revanche bien souvent une incompréhension des investisseurs sur ses caractéristiques intrinsèques (effet de levier), ce qui peut entrainer des pertes significatives en cas de variations inattendue du sous-jacent.
Tweeter | |
Scoop.it |