C’est un cri d’alarme que lance le président de l’UNPI, Jean Perrin, dans son livre : la propriété est attaquée par de multiples biais (encadrement des loyers, fiscalité excessive, accroissement des normes, stigmatisation du propriétaire…).
A priori, la propriété fait partie des droits les mieux protégés par notre arsenal juridique. Comment peut-on donc en arriver à la conviction que la propriété est menacée au point qu’elle est en péril et qu’il convient de mettre en œuvre des thérapies pour la sauver ? Pour une partie influente de nos élites, il semblerait donc que le droit de propriété soit excessif et mérite d’être restreint.
Jean Perrin s’interroge sur le mouvement profond de la société qui veut réduire, limiter, voire faire disparaître ce droit de propriété. Son livre analyse l’évolution du droit, démontre les menaces pour notre société et trace les pistes du développement possible et nécessaire pour sauver la propriété et donc la société.
L’UNPI combat ces signes d’attaques du droit de propriété avant de réaffirmer sa nécessité et les motivations qui justifient de le défendre et de le dynamiser.
Son ouvrage est porteur d’espoir pour rétablir le plein pouvoir de la propriété.
En raison de la violence de ces attaques, qui viennent menacer le droit de propriété, il est indispensable d’en rappeler l’utilité :
– Le droit de propriété a une utilité morale. Chacun peut espérer devenir propriétaire. En tant que bailleur, le propriétaire assure une prestation de service à l’occupant, ce qui présente une utilité sociale incontestable ;
– Le droit de propriété a un caractère patrimonial, ce qui en fait d’ailleurs une cible privilégiée de l’administration fiscale ;
– Du point de vue sociétal, le droit de propriété contribue à une stabilité de la société, c’est un facteur d’ordre et de croissance.
« La propriété privée est un vecteur indispensable de la défense de la liberté ! », déclare le président de l’UNPI.
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