L’année qui vient de s’écouler a été fructueuse pour le WWF Suisse, qui a pu fêter des succès importants dans le domaine de l’environnement. La situation est également réjouissante sur le front des recettes, supérieures à l’année précédente, avec 49,7 millions de francs. Un résultat satisfaisant obtenu grâce aux plus de 250 000 membres qui, cette année encore, ont apporté leur soutien à l’organisation.
Cette année, le WWF Suisse a pu mener à bien de nombreux projets sur les plans tant national qu’international. Dans le domaine de l’agriculture, il est ainsi parvenu, à la faveur d’une vaste alliance, à rendre la politique agricole suisse plus respectueuse de l’environnement en obtenant la suppression des contributions liées aux animaux. S’agissant de la protection des espèces, suite à une pétition du WWF comptant 1,6 million de signatures, la Premier ministre thaïlandaise devra élaborer de nouvelles lois visant à mettre un terme au commerce illégal de l’ivoire. Sur le plan économique, les entreprises réunies au sein du Global Forest and Trade Network Switzerland ont augmenté leur chiffre d’affaires de 6% pour les produits en bois et en papier FSC. Enfin, dans le cadre de ses activités destinées aux jeunes, le Pandamobile, qui sillonne les routes de Suisse depuis 35 ans sans relâche – ce qui en fait le plus ancien projet du WWF encore en cours – a accueilli plus de 325 000 enfants à l’occasion de l’une de ses 18 expositions.
La situation est également réjouissante sur le front des recettes. La récolte de fonds a en effet rapporté 45 millions de francs (contre 38,4 millions l’an dernier), ce qui porte les recettes totales de l’année à 49,7 millions. Ce résultat encourageant s’explique également par quelques legs et dons exceptionnels. Le travail du WWF continue d’être financé à 97% par des fonds privés, dont près de 80% proviennent de ses membres et près de 10% de la collaboration avec des entreprises.
Fort de ces chiffres positifs, le WWF Suisse peut encore s’engager davantage en faveur de la nature. «Pour réussir, nous avons besoin de former de fortes coalitions, avec les bénévoles, la population locale, les autorités, les entreprises et d’autres ONG. Nous avons besoin du soutien de tous nos sympathisants», analyse Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse. Malgré ces succès, il reste encore beaucoup à faire au cours des années à venir. Et Thomas Vellacott de conclure: «L’arrêt du réchauffement planétaire, la préservation de la biodiversité et la gestion parcimonieuse de nos ressources demeurent au centre de notre action.»
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