En 2050, la Terre sera peuplée de sept milliards de citadins. Quelle forme de mobilité sera possible ? Comment seront-ils interconnectés ? Audi et la célèbre Université de Columbia de New York répondent à ces interrogations en évoquant cinq propositions, rendues publiques pour la première fois cette semaine. Audi se penche également sur le dossier de Boston en s’interrogeant sur le modèle de mobilité intermodale. Audi présente ces deux projets cette année au festival Ideas City, organisé du 1er au 4 mai par le New Museum de New York.
Le projet Extreme Cities de l’initiative Audi Urban Future se focalise sur les mégapoles en 2050, lorsque le nombre de citadins sera égal à celui des habitants de la planète en 2013. Le projet de recherche dresse les opportunités et établit un schéma permettant de voir la ville du futur comme une ressource. Cinq propositions, développées par l’Université de Columbia en collaboration avec Audi, permettent de s’interroger concrètement sur les innovations urbaines potentielles des années à venir. Ce partenariat unique en son genre repose sur le rapprochement entre un des leaders mondial de l’industrie et l’un des meilleurs Think tank au monde, avec plus de 70 lauréats du prix Nobel. Ces deux entités travaillent de concert sur les problèmes les plus urgents. L’objectif de ces propositions est de considérer les conditions de la vie urbaine à l’extrême et ainsi de rompre avec les modèles conventionnels de pensée et de comportement. Comme l’affirme Marke Wigley, doyen de l’École Supérieur d’Architecture de Columbia et directeur du projet Extreme Cities, « Cinq principaux facteurs citadins ont été identifiés. Nous les analysons et les testons jusqu’à atteindre leurs limites. Nous les voyons comme les principes essentiels de la densité urbaine, comme des catalyseurs générés par les mégapoles pour évoluer encore plus. Lorsqu’ils sont étudiés comme un tout, ils nous permettent d’expliquer pourquoi la ville est une incroyable invention humaine. »
Luca de Meo, membre du Directoire en charge des Ventes et du Marketing chez Audi, évoque ces cinq propositions rendues publiques pour la première fois : « Capacité transgénérationnelle », « Mobilité asymétrique », « Complexité », « Migrations » et « Générosité ». De plus, il affirme que « le projet est un peu pour nous un radar à long-terme. Ces interrogations nous présentent les évolutions qui se présenteront aux villes du futur. À partir de là, Audi peut y voir les innovations à apporter afin de développer des produits et services d’avenir. Ainsi, le travail effectué en commun avec l’Université de Columbia permet de poser une pierre angulaire pour la mobilité durable. »
Outre ce regard stratégique sur les mégapoles de demain, Audi se penche également sur le point de vue particulier des concepts de mobilité durable urbaine. Afin de rendre les résultats du Audi Urban Future Award plus concrets, -Il s’agissait de la 2ème édition en 2012-, le constructeur automobile réunit les lauréats Höweler + Yoon Architecture et les membres décisionnaires de la région de Boston/Washington autour d’une même table. Ceux-ci étudieront ensemble l’état actuel du dossier de Boston : analyse détaillée de la structure sociale, spatiale et technique axée sur la mobilité de cette ville.
Les idées qui en découleront seront transcrites directement en approches pour un laboratoire test de mobilité prévu à Boston. Les experts de plusieurs départements d’Audi, y compris le pôle de développement technique et de stratégie produit, tâcheront de déterminer quels savoir-faire et innovations puisés chez le constructeur pourront être employés dans un concept spécialement conçu pour la ville américaine. « Nous cherchons où se trouvent les opportunités qui permettraient éventuellement de combler le vide dans la chaîne de la mobilité », explique Luca de Meo.
Ces deux événements se déroulent cette année en parallèle avec le festival Ideas City organisé par le New Museum de New York, dont Audi est partenaire principal depuis 2011. Des débats passionnants entre différents acteurs des secteurs de l’art, de la culture, de l’éducation, de l’urbanisme et de l’architecture permettront d’alimenter le travail des urbanistes et des architectes, et ainsi de faire avancer les discussions.