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LOVEGEIST – DE « SORTIR ENSEMBLE » À « ÊTRE ENSEMBLE »


« Une déclaration qui peut se faire de mille et une manières, mais que le fameux « je t’aime », chez nous les Français, scelle plus que tout. » Sophie Cadalen, psychanalyste, consultante pour Meetic

A partir de quand les célibataires européens s’estiment-ils en couple avec leur partenaire ?
Quels moyens leur semblent les plus appropriés pour faire passer leur message ? Ose-t-on dire clairement ce que l’on souhaite ou bien préfère-t-on le sous-entendu au risque, alors, de le voir devenir un « malentendu »… ?
Pour la première fois, Le LoveGeist, étude européenne annuelle de référence sur les célibataires et la rencontre, menée par Meetic et TNS Sofres, met au grand jour les pensées et petites stratégies amoureuses. Ainsi si en moyenne 45% des célibataires européens interrogés optent pour la méthode rationnelle de la discussion, certains autres hésitent encore !

A partir de quand se considère-t-on « en couple » ?
Pour 4 célibataires sur 10, plusieurs bons rendez-vous sont le révélateur que la relation s’installe et que le couple se forme.
La chose semble moins certaine pour 35% des célibataires, qui préfèrent en parler ensemble clairement avec leur partenaire, histoire d’être sûr de ne pas se tromper ! Enfin, la 3ème position revient aux « idéalistes » qui avec 11% des suffrages estiment que le premier rendez-vous suffit pour se considérer en couple… !
Du côté de l’Hexagone, si les choix se placent dans le même ordre que l’Europe, avec en tête l’option « après plusieurs rendez-vous » (44%), les Français donnent cependant une moins grande place au fait de décider ensemble que l’on est un couple (30% seulement), mais privilégient bien plus que les Européens (15%) l’importance du premier rendez-vous, moment jugé décisif pour se sentir en couple…

Pour se faire comprendre, oser le dialogue ou préférer le charme du non-dit ?
Surtout, éviter le malentendu… !
En donnant la part belle au verbe avec :
• Plus d’1/4 des célibataires européens (28%) qui choisissent la conversation en tête-à-tête pour expliquer leur envie d’être dans une relation sérieuse,
• 9% d’entre eux qui préfèrent évoquer explicitement leur souhait d’être « exclusif » l’un pour l’autre
• et 8% qui tentent le très impliquant « Je t’aime »,
les singles européens donnent une place essentielle au dialogue dans leur relation amoureuse naissante.

… Ou en osant le message « crypté », le chemin détourné… notamment :
• 12% prévoient d’organiser un week-end en tête-à-tête
• 8% envisagent de consacrer du temps ensemble pour une occasion spéciale, donc symbolique
• Et 6% proposent à leurs partenaires de rencontrer leurs propres amis.
Plus étonnant, la part importante tout de même, 13%, des célibataires qui ne savent pas comment procéder…. Peut-être font-ils confiance au hasard tout simplement ?

La French Touch du sentiment
A l’instar des célibataires européens, 1/3 des Français optent avant tout pour la longue conversation, avant de préférer le second choix de la méthode plus mystérieuse du weekend en amoureux pour 14% d’entre eux.

Mais la 3ème position résume l’exception française en amour !
Ainsi quand les Suédois, les Allemands et les Italiens (respectivement 15%,12% et 11%) demandent rationnellement à leur partenaire l’exclusivité dans leur relation, les Fran- çais tournent le dos à cette idée (avec seulement 3% des suffrages).
Au contraire de trop de pragmatisme, ils préfèrent à 11% la méthode plus douce et sentimentale du « Je t’aime ».

Comme le rappelle Sophie Cadalen, « ce passage de la fréquentation sans engagement au statut officiel de couple n’est en effet pas si « naturel ». Pour certains si, qui effectivement à coup de rendez-vous répétés allant souvent de pair avec une présentation des amis, puis de la famille (cap important !), s’installent sans explications dans un statut de couple. D’autres, qui vivent les mêmes choses – voire déjà vivent ensemble ! – auront besoin de mots, de déclarations pour être certains qu’une relation s’est engagée. Une déclaration qui peut se faire de mille et une manières, mais que le fameux « je t’aime », chez nous les Français, scelle plus que tout. »

La France, terre de contraste sentimental
Si les Français se démarquent des Européens, au sein même de l’Hexagone aussi des différences émergent pour faire comprendre ses sentiments…

Pour s’entendre dire « Je t’aime », mieux vaut vivre dans le Nord-Est (14%), que dans le Sud-Ouest (7%) du pays.
Mais pour profiter d’un weekend en amoureux, mieux vaut vivre dans le Sud-Ouest (16%) ou le Sud-Est (15%) que dans le Nord-Est (10% seulement) !
Et si les 18-25 ans apprécient dire « Je t’aime », avec 13% des résultats, les jeunes actifs de 25-34 ans sont plus timorés (9%) préférant présenter leur partenaire à leurs amis (10%) ou partir en week-end (12%).

Ils n’ont pas l’habitude d’utiliser la même méthode qu’Elles…et vice versa !
• Quand 17% des hommes disent je t’aime, les femmes ne sont que 6% à le dire;
• Mais elles sont 9% à présenter leur partenaire à leurs amis pour faire passer leur message quand ils ne sont que 4% à le faire ;
• Enfin, les hommes ont plus tendance à proposer de s’installer ensemble que les femmes (3% versus 1%).

« Dire son envie qu’une relation dure est toujours émouvant, voire angoissant, » confirme Sophie Cadalen, « On s’expose avec la crainte d’être moqué, rejeté, même si tous les signes sont en notre faveur. Et si les hommes sont plus nombreux à oser les « je t’aime » et les propositions de vie commune, il me semble que cela tient encore à notre vieille distribution des rôles entre hommes et femmes. Celles-ci étant, dans notre imaginaire, forcément plus sentimentales et plus impatientes de s’engager, les premiers pas seraient à faire par les hommes, supposés plus retords à l’officialisation du couple. Ce serait donc à eux de lancer les « top départ », ce qui arrange bien des femmes qui, sous couvert de « ce n’est pas à moi de le faire », laissent à l’autre la responsabilité de cette étape… »

Seulement 1% des célibataires français changent leurs statuts Facebook pour signifier à l’autre l’importance de leur relation.

A propos du LoveGeist : Etude menée en ligne par TNS Sofres pour Meetic du 29 octobre au 23 novembre 2012, auprès de 10 561 célibataires européens âgés de 18 à 65 ans. Plus de 1 500 célibataires interrogés par pays : France, Allemagne, Espagne, Italie, Pays- Bas, Suède et Norvège.
Par célibataire, nous entendons toutes les personnes non engagées dans une relation sérieuse et durable, indépendamment de leur statut marital. Données pondérées afin de refléter la composition de la population française des célibataires en termes de genre et d’âge.

Contact presse : Agence FHCOM – marion.lanvin@fhcom.net – 01 55 34 24 24


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