– La supercar GT-R toujours plus rapide en version 2013
– 1/10e de seconde gagné sur le 0 à 100 km/h, qui descend à 2,7 s
– Châssis encore plus rigide : nouveaux réglages de suspension, centre de gravité abaissé
– Tour au Nürburgring en 7 minutes 19 secondes 1/10e
La version 2013 du vaisseau amiral de Nissan fait ses débuts européens au Salon de Genève. Lever de rideau sur une multitude d’améliorations et d’innovations techniques.
Stabilité optimisée, comportement affuté, réactivité accrue : la dernière GT-R atteint de nouveaux sommets de performance. Le confort progresse également : le conducteur goûte ainsi, concrètement, au nec plus ultra.
Comme toutes les Nissan, la GT-R 2013 bénéficie largement des efforts déployés par la marque en compétition. Les enseignements tirés de l’épreuve des 24 Heures de Nürburgring en 2012 ont été minutieusement appliqués à la version de route avec, au bout du compte, une meilleure réponse du moteur et une stabilité accrue à haute vitesse.
Moteur
Le moteur V6 3.8 l biturbo est spécifique à la GT-R. Il délivre 550 ch et un couple maximum de 632 Nm à 5 800 tr/min. Ce moteur bénéficie de nouveaux injecteurs à haut rendement qui garantissent un contrôle plus précis de l’injection de carburant. La réponse du moteur à moyen et haut régimes s’en trouve améliorée, au bénéfice de la souplesse de la GT-R.
Le turbo reçoit un nouveau clapet de décharge du by-pass éliminant toute chute brutale de la pression d’injection forcée au lever de pied, ce qui a pour effet d’améliorer la réponse du turbo et de maintenir la réactivité du papillon des gaz.
Enfin, la cloison du carter moteur a été modifiée afin de favoriser une meilleure stabilité de la pression d’huile et de réduire les frottements de rotation en conduite haute performance.
Forte de ces évolutions, la GT-R 2013 efface le 0 à 100 km/h en 2,7 secondes (soit 1/10e gagné par rapport au modèle 2012). Elle fait encore et toujours partie du club très fermé des « moins de 3 secondes ».
Carrosserie et châssis
La structure de caisse déjà rigide de la GT-R progresse encore grâce à l’ajout de renforts au niveau de la barre-support de tablier et de la traverse de planche de bord. Ces améliorations se traduisent par une rigidité de caisse accrue et un meilleur contrôle de suspension.
La suspension elle-même a été reparamétrée sur la GT-R 2013. Après avoir minutieusement mesuré en virage le centre de roulis de la voiture, les ingénieurs ont pu peaufiner l’équilibre général. Les modifications apportées aux amortisseurs, aux ressorts et à la barre antidevers avant ont pour conséquence d’abaisser le centre de gravité.
On notera, parmi les évolutions mineures au niveau du châssis et de la mécanique, l’utilisation d’une nouvelle boulonnerie sur la suspension avant pour parfaire la précision du carrossage et la stabilité en virage, ainsi que l’optimisation des arbres d’entraînement pour garantir une meilleure fiabilité.
Pour valider les évolutions de la GT-R 2013, les ingénieurs de Nissan ont soumis la voiture à un programme d’essais intensifs sur le Nürburgring. Lors des essais sur le célèbre circuit allemand en mai dernier, la voiture a bouclé le tour en 7 minutes 19 secondes 1/10e. Cependant, Kazutoshi Mizuno, créateur de la GT-R, a révélé que 0,5 seconde avait été perdue à cause du trafic sur la piste lors de ce tour rapide, laissant à penser par la même que la GT-R 2013 est capable de réaliser un chrono de 7 minutes 18 secondes 6/10e. Temps à comparer aux 7 minutes 21 secondes de la GT-R 2012.
