Un très faible rendement qui laisse présager d’une belle qualité.
C’est bientôt le top départ pour les vendanges 2012 dans le Beaujolais : les premiers coups de sécateurs seront donnés le 7 septembre, dans les secteurs les plus avancés du vignoble (18 000 hectares situés entre Lyon et Mâcon).
Pendant plus d’un mois, près de 50 000 « coupeurs » et « porteurs » vont animer les rangs serrés de gamay et de chardonnay – car, ne l’oublions pas, le vignoble produit également du vin blanc. Les cuvages et les domaines préparent l’arrivée de cette indispensable main d’œuvre, le Beaujolais étant le seul vignoble français, avec la Champagne, où les vendanges manuelles sont généralisées.
Sur le plan climatique, les très fortes chaleurs de la deuxième partie du mois d’août ont permis à la véraison de très bien progresser. A ce jour, les zones précoces et moyennes atteignent respectivement en moyenne autour de 80% véraison, les zones tardives 65%.
Le potentiel de couleur continue sa progression. Signalons toutefois que la différence d’un millésime à l’autre se fait en toute fin de maturation.
Le bel ensoleillement et les températures estivales prévus pour le début du mois de septembre devraient permettre de maintenir le bon état sanitaire du vignoble constaté actuellement.
Le niveau de rendement estimé est très faible, proche de celui de 2003 à degré égal.
Même s’il est encore trop tôt pour le qualifier, les viticulteurs du Beaujolais se montrent plutôt confiants quant à la qualité du millésime 2012. Les premières dégustations courant septembre diront ce que donnent les vins et de quels adjectifs il faudra parer cette nouvelle année.