L’Etat va s’associer à SFR et Bull pour le déploiement d’une infrastructure de cloud computing à vocation française et européenne. Reposant sur une architecture ouverte et innovante, elle fournira des services de cloud computing puissants, sécurisés, compétitifs et respectueux de l’environnement pour l’ensemble des acteurs économiques privés et publics. Ces services seront disponibles dans les semaines à venir.
Le projet de SFR et Bull, auquel l’Etat a décidé de participer via le Fonds national pour la Société Numérique (FSN), est une initiative essentielle pour la compétitivité des agents économiques privés et publics. Il répond au besoin critique de disposer des services informatiques virtualisés aujourd’hui indispensables à la bonne marche des entreprises, dans des conditions qui garantissent leur indépendance, leur sécurité, la confidentialité et la proximité de leurs informations.
Le cloud computing apporte de formidables capacités d’innovation et d’extension des services des entreprises et administrations. Toutefois, l’évolution des systèmes d’information dans le cloud computing exige également d’en améliorer la performance et la sécurité.
L’expertise combinée de SFR et Bull va offrir une solution d’Infrastructure as a Service (IaaS) qui allie puissance de conception, qualité d’opérations et sécurisation des données dans un environnement Open Source.
SFR (47%), Bull (20%) et la Caisse des Dépôts via le FSN (33%) deviennent actionnaires d’une société commune dont l’objet est de construire et d’exploiter une « centrale numérique de confiance » qui fournira aux entreprises et administrations, des PME aux grandes organisations, une gamme de services de cloud computing sécurisés couvrant les besoins en ressources informatiques, des plus courants aux plus critiques.
Le projet représente un investissement de 225 millions d’euros et prévoit la création directe d’environ 400 nouveaux emplois.
Le projet combine les expertises et les compétences du 1er opérateur alternatif d’Europe à celles d’un des leaders européens des systèmes numériques critiques. SFR et Bull ont conçu Andromède comme un écosystème ouvert qui a vocation à définir les plus haut standards de sécurité et à accueillir l’ensemble des acteurs de l’informatique, de la sécurité, des télécoms et de l’informatique, ainsi que les jeunes pousses innovantes.
Les partenaires industriels ont mis au point un projet technique et économique entièrement axé sur la compétitivité des offres. L’architecture de cloud computing a été pensée pour s’interconnecter aux systèmes d’information des entreprises et des organisations afin de leur permettre une transition simple et maîtrisée vers le cloud. En plus de la plate-forme technique, toute une palette de services pour la migration des données et l’accompagnement, particulièrement adaptés aux besoins de PME, sera mise au point pour alléger leur contrainte informatique, leurs coûts et améliorer leur compétitivité.
Selon Jean-Bernard Lévy, Président-directeur Général de SFR-Vivendi, « Le cloud computing est un enjeu de compétitivité majeur pour toute l’économie française et européenne. Pour relever ce défi, nous sommes fiers de bâtir une usine numérique innovante et ouverte, abritant des infrastructures fiables où fournisseurs et utilisateurs trouveront les ressources dont ils ont besoin. Notre ambition est d’y associer les meilleures expertises informatiques, télécoms et en matière de sécurité, pour amener les services de cloud computing à répondre de manière efficace et compétitive aux contraintes et objectifs des systèmes d’information dans leur ensemble ».
Philippe Vannier, Président-directeur Général de Bull, ajoute : « Je me réjouis de cette alliance stratégique avec SFR avec qui nous partageons la même vision du cloud computing, des solutions ouvertes, de confiance, à très haute disponibilité. Le Groupe est mobilisé depuis les premiers jours de l’appel à manifestation d’intérêt du Fonds national pour la Société Numérique afin de construire l’offre la plus adaptée aux évolutions des organisations et à l’amélioration de leur compétitivité. Le contexte actuel est porteur pour le partage de ses solutions ».
