Une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), c’est la mise en œuvre d’une politique Développement Durable, en se basant sur le référentiel ISO 26000.
Cela passe par un diagnostic initial, dans lequel on identifie les enjeux importants. Est-ce l’environnement, et plus précisèment les économies d’énergies ? Ou la réduction des déchets ? Ou bien est-ce dans la politique d’achat que j’ai un vrai levier d’action, que j’ai des choix à effectuer ? Ou alors est-ce ma politique en faveur de l’insertion des personnes en difficulté ? Ou bien la formation, pour développer l’employabilité, la professionnalisation des salariés ? On pourrait allonger la liste d’exemples…
Il s’agit en fait de déterminer les enjeux pertinents pour l’entreprise (parmi tous ceux listés par l’ISO 26000), et évaluer les priorités.
Un défaut fréquent est de se focaliser sur des enjeux « faciles », et ne pas voir des enjeux majeurs pour l’organisation. Les enjeux majeurs sont ceux où l’on peut réellement agir, où l’on a un levier d’action pour améliorer « la société ».
Un exemple caricatural : si j’installe des panneaux solaires sur le toit de l’entreprise…. Ma foi, c’est plutôt bien… Mais si en même temps j’achète à l’autre bout du monde des produits qui peuvent se trouver dans ma région, si je ne fais pas travailler les fournisseurs locaux, et si je n’ai aucune démarche pour assurer l’égalité des salaires homme/femme dans l’entreprise… J’ai tout faux !
La pertinence des enjeux RSE que l’on traite est essentielle.
Un bon diagnostic permet de hiérarchiser les enjeux RSE qui ont un sens pour l’entreprise, dans son contexte (et ces enjeux permettront de faire émerger les valeurs de l’entreprise).
Pour en savoir plus : www.rse-formation-conseil.com