Près de 40 % des Français préfèrent en rire ! (sondage décembre 2011)
(84 % des Français préfèrent aller dans leur propre famille pour les fêtes de fin d’année)
On choisit son partenaire par amour mais rarement ses beaux-parents… À l’heure des fêtes de fin d’année – et des rapprochements familiaux souhaités ou subis –, Meetic et l’institut OpinionWay ont interrogé les Français* sur ce qu’ils pensent de leur belle-famille.
Force est de constater que loin d’être invisible dans le paysage du couple, elle est un second rôle incontournable dans la vie à deux, générant soupirs, frustrations diffuses, ennui pesant, mais aussi rires et complicité des partenaires…
Décryptage des résultats avec la psychanalyste Sophie Cadalen et le sociologue Ronan Chastellier.
84 % des Français préfèrent aller dans leur propre famille pour les fêtes de fin d’année
Réunissant 84 % des suffrages à la question “Chez qui préférez-vous aller pour les fêtes de fin d’année ?”, sa propre famille est « largement plus supportable que celle de l’autre, conjoint(e) ou ami(e) », analyse clairement Sophie Cadalen. « Aller voir sa belle-famille, c’est une figure imposée dont on se passerait bien », confirme Ronan Chastellier.
• Et si 14 % des personnes interrogées préfèrent tout de même aller festoyer “chez belle-maman” – comme près de 1/4 des personnes en couple avec enfants –, les parents solos refusent de l’envisager à près de 95 %.
• La réponse féminine est aussi plus tranchée que celle de la gent masculine : elles sont à peine 10 % à apprécier réveillonner avec leurs beaux-parents quand les hommes – plus conciliants peut-être – l’envisagent à 20 %. « Les femmes affirment plus que les hommes leur hostilité à leur belle-famille… », constate Sophie Cadalen qui envisage deux explications possibles : est-ce « parce qu’elles règnent encore dans les foyers ? Ou parce que le conflit belle-fille/belle-mère est entré dans les mœurs ? ». Sujet à débattre !
Une histoire de femmes avant tout… !
Pourtant, si la légende populaire veut que l’antagonisme belle-fille/belle-mère soit logique voire naturel, aucun personnage de la belle-famille n’endosse finalement le “mauvais rôle” que l’on stigmatise et 78 % des personnes interrogées ne voient même pas qui – à bien y réfléchir – elles n’aiment pas au sein de leur belle-famille.
Néanmoins, parmi les 19 % des personnes interrogées qui ont de vraies rancœurs envers leur belle-famille, c’est avant tout contre leur belle-sœur (8 %) et leur belle-mère (7 %) qu’elles en ont.
• Les femmes interrogées sont, là encore, légèrement plus radicales, avec 8 % de rejet pour l’une ou l’autre figure.
• La population des jeunes est aussi plus sensible au sujet : les 18-35 ans sont près de 30 % à ne pas aimer une personne de leur belle-famille et ce sont encore leurs belles-sœurs et belle-mère qui réunissent les suffrages (12 % des 25-34 ans concernant leurs belles-sœurs et 12 % des 18-24 ans à propos de leur belle-mère) qui sont les moins appréciées. « On s’y fait avec l’âge mais on est toujours plus épidermique entre 18 et 35 ans », observe Ronan Chastellier. C’est en effet « l’âge où l’on se sent encore en concurrence avec elles », confirme Sophie Cadalen.
« Pas sur la même longueur d’onde »…
Si focaliser son désamour pour sa belle-famille sur une seule personne n’est pas franchement évident, savoir en expliquer la raison ne l’est pas plus…
• « Ce qui agace majoritairement (18 %), c’est le décalage (social ou religieux), plus qu’un défaut ou une attitude. Ce que l’on ne supporte pas, c’est la différence », explique Sophie Cadalen.
• Venant en deuxième position avec 14 % des réponses, le défaut principal de la belle-famille aux yeux des personnes interrogées est son esprit “critique” – très proche de sa trop grande habitude à donner son avis sur son mode de vie (12 %).
• Néanmoins, estimée ni méchante ni froide, encore moins psychorigide, la belle-famille est surtout jugée ennuyeuse (12 %) ou trop envahissante (11 %).
Finalement, la belle-famille est perçue comme un poids qui pèse sur la vie du couple…
Autant en rire ensemble finalement !
En effet, si pour 31 % des Français, le sujet “belle-famille” est une source de débat, ce n’est pourtant pas un motif de conflit du tout pour 77 % d’entre eux, encore moins de rupture (85 %) ni une question taboue (85 %)… Au contraire !
• Pour 41 % des personnes interrogées, c’est une véritable source de complicité et même une source de rigolade (39 %)…
• Ce résultat monte même à presque 50 % pour les 25-49 ans qui préfèrent en rire ensemble, ce que résume avec optimisme Ronan Chastellier : « Supporter (sa belle-famille) est une preuve d’amour, et parfois un acte d’héroïsme ! »
Et si, sans le savoir, la belle-famille permettait de se sentir plus amoureux et plus proche de son/sa partenaire ?
*Enquête OpinionWay pour l’Observatoire Meetic réalisée les 16 et 17 novembre 2011 sur un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus.
Tous les résultats détaillés disponibles sur : http://www.fhcom.net/2731/actualites.html
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