Ces dernières semaines, l’ONCD a passablement tapé sur les « Bars à Sourire » à travers la presse laissant penser que la nouvelle directive européenne 2011/84/UE était destinée à mieux encadrer cette nouvelle activité. La vérité est ailleurs …
En effet, suite à la réunion organisée par l’Afssaps le 8 décembre 2011 et réunissant l’ensemble des fabricants de produits de blanchiments dentaires actifs en France, il apparaît que la directive n’est absolument pas arrivée avec la naissance des « Bars à Sourire » mais provient d’une inquiétude ayant été soulevée par les états membres de l’union européenne au début des années 2000.
Cette inquiétude a généré des études très approfondies réalisées par le comité scientifique européen des produits de consommations en 2005 et en 2007 qui ont toutes 2 abouties aux mêmes résultats :
1. – Les produits contenants ou libérant moins de 0,1% de peroxyde d’hydrogène ne présentent aucun danger. (produits utilisés dans les « Bars à Sourire »)
2. – Les produits contenants ou libérant entre 0,1% et 6% de peroxyde d’hydrogène peuvent être considérés comme sûrs si un examen clinique approprié est effectué afin de garantir l’absence de risque. (produits vendus en vente libre en pharmacie depuis 25 ans)
3. – Les produits contenants ou libérant plus de 6% de peroxyde d’hydrogène sont considérés comme trop dangereux pour la santé par rapport au bénéfice que les patients pourraient en tirer. (produits utilisés par les dentistes depuis 120 ans)
Cela étant dit, l’Afssaps a informé les fabricants que les dentistes ne pourront plus traiter les blanchiments dentaires à visée purement esthétique avec des produits concentrés en peroxyde d’hydrogène au-delà de 6%.
Cette nouvelle réglementation protègera la santé des patients qui subissent des blanchiments dentaires par des concentrations de peroxyde d’hydrogène extrêmement élevées et donc dangereuses depuis la découverte de cette technique il y a 120 ans par le Dr Harlan. Dans les années 80, les dentistes utilisaient encore du peroxyde d’hydrogène concentré à 70%. De nos jours la moyenne se situe entre 30% et 40%. Plus d’un siècle après sa découverte, cette technique est enfin encadrée par une directive européenne visant à protéger le patient en limitant à 6% la concentration autorisée.
Point Sourire approuve donc la position de l’Afssaps et son dernier communiqué de Presse et rappelle que l’ensemble de ces 25 salons en France n’utilisent que des produits autorisés par l’union européenne soit 0,16% de perborate de sodium David Berbia, co-fondateur de Point Sourire