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Paris reste la 2ème ville d’Europe la plus attractive aux yeux des investisseurs : selon l’etude de Cushman & Wakefield


· Londres, Paris et Francfort demeurent les métropoles privilégiées par les entreprises pour leurs implantations en Europe.
· Amsterdam et Berlin entrent dans le top 5, se hissant respectivement aux 4ème et 5ème places.
· Bucarest affiche la plus forte progression, gagnant huit places dans le classement.
· Moscou reste la destination privilégiée des cinq prochaines années pour les implantations futures des entreprises en Europe.

D’après l’étude annuelle du conseil international en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield, European Cities Monitor, l’année écoulée n’a pas bouleversé la hiérarchie des métropoles les plus attractives d’Europe. Toujours au deuxième rang derrière Londres, la perception de Paris demeure indéniablement positive, la capitale française consolidant notamment sa deuxième place sur les quatre critères d’implantation essentiels aux yeux des investisseurs.

Véritable baromètre des tendances de l’économie mondiale, l’étude European Cities Monitor analyse dans cette 22ème édition l’opinion des dirigeants des 501 plus importantes entreprises européennes sur l’attractivité des principales métropoles en Europe ainsi que les critères de leurs futurs choix d’implantation. Réalisée à partir d’un questionnaire, European Cities Monitor analyse les 12 principaux critères que les entreprises considèrent comme essentiels lorsqu’elles décident du choix de leurs implantations futures (accessibilité aux marchés, qualité des télécommunications, qualification et coût de la main d’œuvre, etc.), puis compare les performances des 36 grandes villes européennes retenues pour chacun de ces facteurs. Constitué de Londres, Paris et Francfort, le trio de tête reste inchangé depuis la première édition de l’étude en 1990.

La stabilité au sommet du classement 2011 d’European Cities Monitor s’accompagne toutefois de quelques évolutions notables. Ainsi, deux nouvelles villes complètent le top 5, Barcelone et Bruxelles rétrogradant cette année en 6ème et 7ème positions pour céder la place à Amsterdam et Berlin, qui gagnent deux rangs par rapport à 2010. Par ailleurs, Zurich réintègre le top 10 tandis que Düsseldorf, qui y avait fait son entrée l’an passé, retombe à la 14ème place. Les villes allemandes n’en demeurent pas moins très attractives aux yeux des investisseurs, trois d’entre elles figurant dans le top 10 (Francfort est 3ème, Berlin 5ème et Munich 9ème). « Cette surreprésentation continue bien sûr de refléter la structure décentralisée de l’Etat allemand, mais aussi la façon dont l’Allemagne a profité de la reprise économique pour accentuer son rôle de moteur de l’économie européenne », souligne Thierry Juteau, Directeur Général de Cushman & Wakefield France.

Mais la plus forte progression de 2011 est à mettre au crédit de Bucarest, qui gagne huit places pour se retrouver en 27ème position. La capitale roumaine semble ainsi tirer parti de l’amélioration progressive de ses infrastructures tandis qu’elle continue de bénéficier de coûts réduits d’implantation et de main d’œuvre. Rome connaît à l’inverse la chute la plus importante, rétrogradant de la 28ème à la 35ème place.

Les critères d’implantation essentiels

Pour la troisième année consécutive, le futur choix d’implantation des investisseurs doit satisfaire en priorité « l’accessibilité aux marchés », qui est le critère le plus important pour 61% des entreprises interrogées, devant « la facilité de recruter du personnel qualifié » (53 %) et « la qualité des réseaux de télécommunications » (52 %). « La qualité des infrastructures de transports » demeure l’un des quatre critères principaux, mais a toutefois perdu de son importance cette année, 42 % des personnes interrogées le considérant comme décisif contre 51 % l’an dernier. A noter, « le rapport qualité de l’offre de bureaux/coût immobilier » constitue toujours une préoccupation importante pour les entreprises (33%), devant le « coût de la main d’œuvre ». « La disponibilité de l’offre de bureaux » semble être un critère moins important cette année aux yeux des investisseurs (25% au lieu de 31% en 2010).

Paris reste la 2ème ville européenne la plus attractive derrière Londres

L’édition 2011 de l’étude European Cities Monitor ne remet pas en cause la hiérarchie des métropoles européennes les plus attractives dominée par Londres et Paris, ce duo conservant une large avance sur les autres villes européennes.

La perception de Paris demeure particulièrement positive. La capitale française consolide ainsi sa deuxième place s’agissant des quatre critères essentiels aux yeux des investisseurs pour leurs implantations futures. En outre, Paris affiche d’honorables performances s’agissant de critères pour lesquels elle ne jouit pas, habituellement, d’une bonne image auprès des investisseurs étrangers. Elle se place ainsi au 6ème rang des villes européennes pour les « compétences linguistiques » de sa population. Surtout, Paris apparaît cette année comme la 3ème ville européenne faisant le plus d’efforts pour accroître sa visibilité et améliorer son image (+ deux rangs par rapport à 2010). Si Paris est loin de Londres dans ce domaine, la capitale britannique bénéficiant indéniablement de l’approche des Jeux Olympiques de 2012, elle se rapproche en revanche de Barcelone. Cette progression, la capitale française la doit sans doute aux avancées décisives du projet de Grand Paris, dont le schéma d’ensemble du réseau de transport a été confirmé par décret en août dernier et qui rencontre, à l’étranger, un intérêt de plus en plus prononcé.
En revanche, l’image de Paris s’est dégradée sur plusieurs critères. C’est sur le critère de la « disponibilité de l’offre de bureaux » que Paris perd le plus grand nombre de places en 2011 (- 6 places). Elle est également moins performante pour ce qui est du « rapport qualité de l’offre/coût immobilier » (- 3). Cette évolution peut refléter la tendance à la diminution progressive et inéluctable de l’offre de bureaux de qualité disponible en région parisienne.

« Comme l’ont révélé les chiffres du marché des bureaux d’Ile-de-France à la fin du 3ème trimestre 2011, le désir des entreprises d’optimiser leur immobilier risque d’être de plus en plus difficile à satisfaire. L’offre de bureaux neufs/restructurés diminue en effet de 17 % sur un an et ne constitue plus que 24 % de l’offre totale disponible à six mois dans la région (3,8 millions de m²). Paris pourrait continuer à perdre des places sur ces deux critères dans les années à venir. La diminution de l’offre de qualité devrait de fait perdurer au moins jusqu’au début de 2013, car si le volume des opérations en chantier reste important (1,09 million de m²), il n’est constitué qu’à 50 % de surfaces disponibles », explique Thierry Juteau.

Paris perd également quelques places sur le critère de la « qualité de vie offerte aux employés » (- 4) comme sur celui du « climat des affaires créé par les autorités » (- 3). « La baisse enregistrée par la capitale française sur ce dernier critère peut sembler contradictoire compte-tenu des efforts menés dans le cadre du Grand Paris. Toutefois, la France ne jouit pas traditionnellement d’une bonne image auprès des investisseurs étrangers s’agissant de sa fiscalité, et ceux-ci ont pu d’ores et déjà sanctionner l’importance des efforts demandés aux entreprises pour financer un tel projet (augmentation de la taxe sur les bureaux et de la redevance pour la création de bureaux notamment) », précise Thierry Juteau.

Lyon consolide sa position

Seule autre métropole française du classement des 36 grandes villes européennes d’European Cities Monitor 2011, Lyon figure toujours en 19ème position. La ville améliore notamment son image sur « la qualité des infrastructures de transports internes », critère sur lequel elle gagne huit rangs. Elle demeure également très compétitive s’agissant de son offre immobilière, car si elle perd une place en terme de « rapport qualité de l’offre/coût immobilier », elle reste fort bien classée sur ce critère (7ème). Avec des valeurs locatives qui, pour les meilleurs immeubles de bureaux lyonnais, restent en-deçà du seuil des 300 €/m²/an, le deuxième pôle économique français reste largement compétitif par rapport à d’autres métropoles européennes de rang comparable comme Dublin, Amsterdam ou Genève. En revanche, la ville recule de neuf places s’agissant de l’« accessibilité aux marchés », annulant le bond de sept places réalisé l’an passé sur ce critère essentiel.

Les implantations futures des entreprises

L’étude European Cities Monitor illustre combien l’expansion vers les autres pays européens reste l’un des points essentiels de la stratégie menée par les entreprises. La ville recueillant le plus de suffrages est Moscou, 57 entreprises affirmant envisager de s’y implanter au cours des cinq prochaines années, soit une hausse de 10 votes par rapport à l’an passé. Londres est 2ème et Varsovie 3ème. Affichant la plus forte progression sur un an, Berlin se classe 4ème (+ 12 intentions).

Au niveau mondial, les entreprises européennes privilégient sans surprise les BRICS, comme les destinations stratégiques des cinq prochaines années. La Chine, le Brésil et l’Inde placent ainsi deux de leurs villes aux six premières places (Shanghai, Rio, Sao Paulo, New Delhi, Bombay et Pékin).

A propos de Cushman & Wakefield
Fondée en 1917, Cushman & Wakefield est la plus importante société privée de conseil en immobilier d’entreprise dans le monde. Avec 234 bureaux répartis dans 61 pays et plus de 13 000 collaborateurs, Cushman & Wakefield propose à ses clients, tant PME que sociétés du CAC 40, une gamme complète de services à travers cinq lignes de métier : la Transaction (service dédié aux propriétaires et aux utilisateurs d’immobilier de bureau, de commerce et industriel), Capital Markets (destiné à aider nos clients investisseurs dans leurs diverses stratégies d’investissement), Corporate Occupier & Investor Services (conseille les grands comptes et les propriétaires dans leur stratégie immobilière), le Conseil et le service Expertise (en charge des évaluations de biens immobiliers et des optimisations de valeur). Leader incontesté de l’immobilier commercial, notre société publie de nombreuses études auxquelles vous pouvez accéder grâce au Knowledge Center sur notre site internet. www.cushmanwakefield.fr