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L’étude Mutationnelles 2011, réalisée pour Orange, révèle que le numérique est le premier secteur d’emploi des femmes ingénieures


– En 2011, le secteur du numérique (fabrication de matériel électronique et informatique, SSII, télécommunications) emploie 14% des femmes ingénieures, devant l’agro-alimentaire et la chimie.
– L’écart salarial entre femmes et hommes ingénieurs est le plus faible dans les entreprises du secteur numérique.

Le numérique : premier secteur d’emploi des ingénieures en 2011
Le dynamisme des technologies numériques porte la progression de ce secteur, qui a représenté en 2010 14% de l’ensemble des recrutements d’ingénieures effectués, devant les secteurs de l’agro-alimentaire (11%) et de la chimie (10%). Actuellement, le secteur numérique est le premier secteur d’emploi : 14% des femmes ingénieures ont un poste dans ce secteur, versus 10,1% dans l’agro-alimentaire et 8% dans la chimie.

Le numérique est aussi le secteur où l’employabilité des ingénieures est la meilleure, avec moins de 5% de femmes en recherche d’emploi du côté des SSII ou de la fabrication de matériel électronique et informatique, alors que la moyenne constatée pour l’ensemble des ingénieures est de 7,2%. Cette proportion est encore meilleure dans les télécommunications où l’on ne recense que 2% d’ingénieures en recherche d’emploi. Dans les deux autres secteurs majeurs qui recrutent des ingénieures, l’employabilité est moins bonne, avec 8,6% d’ingénieures en recherche d’emploi dans l’agro-alimentaire et 7,6% dans la chimie.

Le secteur du numérique proche de la parité salariale femmes/hommes
Si les écarts de salaires sont toujours forts entre femmes et hommes ingénieurs (26% en moyenne, avec un salaire médian brut de 44K€ chez les femmes et 55K€ chez les hommes), il existe des disparités importantes d’un secteur à l’autre.
Alors que certains secteurs affichent des écarts salariaux entre femmes et hommes qui vont de 40 à 60%, c’est dans le secteur du numérique qu’on observe les écarts salariaux les plus réduits : dans les SSII, où le salaire médian des ingénieures est de 41K€, l’écart salarial est de 12%. De même, en fabrication de matériel électronique et informatique, la différence de salaire est de 15%, pour un salaire médian des ingénieures qui s’élève à 50K€. Les télécommunications sont le secteur où l’on observe à la fois le niveau de rémunération le plus élevé (58K€), et la quasi-parité salariale, avec un écart de 1% seulement.

L’orientation professionnelle des jeunes ingénieures n’est pas toujours adaptée au marché de l’emploi
De façon récurrente, les jeunes femmes s’orientent vers des filières qui ne sont pas les plus créatrices d’emplois : en 2010, 35% ont obtenu un diplôme dans les secteurs de l’agroalimentaire ou la chimie, où l’employabilité est moyenne. A l’inverse, la filière des Services et Technologies de l’Information et de la Communication, bien qu’étant parmi les plus porteuses en termes d’emplois, attire moins de candidates qu’il y a trois ans : -5% d’effectifs de femmes formés dans cette filière entre 2007 et 2010.
En conséquence, la proportion de femmes en recherche d’emploi reste supérieure à 7% malgré une augmentation du nombre total de recrutement de femmes ingénieures en 2011 par rapport à 2010.

L’année 2011 marque également la confirmation d’une mutation des comportements, enclenchée depuis 3 ans : une proportion croissante de jeunes femmes s’oriente soit vers des formations généralistes (+39% de 2007 à 2010), soit vers de nouvelles filières de spécialisation telles que la filière Génie Civil ou les formations liées à l’électrotechnique, l’automatique et l’électricité.

Orange partenaire de Science Factor, un concours qui sensibilise les lycéennes à l’intérêt des filières scientifiques
Dans le cadre de son engagement continu en faveur de la mixité des métiers du numérique et de sa politique d’égalité professionnelle femmes-hommes, Orange parraine le concours Science Factor lancé sur Facebook (http://www.facebook.com/sciencefactor) avec le soutien des Ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Sous forme d’équipes projets, les lycéens sont invités à raconter ce qu’ils rêveraient d’inventer ou de créer grâce aux Sciences et Technologies. La particularité de ce concours réside dans le fait que chaque équipe sera pilotée par une jeune femme afin d’encourager la mixité, facteur-clé de succès d’après Orange et les partenaires du concours.
Les 5 meilleurs projets seront présentés en janvier 2012 devant un jury présidé par Madame Claudie Haigneré, Présidente d’Universcience.

Par ailleurs, Orange est très engagé en faveur de la féminisation des formations techniques et scientifiques. C’est le sens par exemple de ses initiatives de shadowing, réalisées dans de nombreuses entités du Groupe : une lycéenne passe une journée de travail dans l’ombre d’une femme ingénieure ou technicienne, perçoit la réalité de son métier en dépassant ses stéréotypes et fait le compte-rendu de cette expérience dans des supports vidéos à destination des établissements scolaires. C’est également le cas de Capital Filles, programme lancé par Orange en 2010, qui aide des jeunes filles des quartiers populaires à envisager une carrière dans le monde de l’entreprise, en particulier dans les filières traditionnellement masculines, via l’alternance et ce grâce à un accompagnement par des marraines cadres d’entreprise.

Orange recrute
Orange a annoncé 10 000 recrutements en CDI en France sur la période 2010-2012. Toutes les offres d’emploi et de stage d’Orange sont accessibles sur www.orange.jobs sur web et mobile ainsi que sur l’application Orange Jobs pour iPhone.

A propos de l’étude Mutationnelles
L’étude Mutationnelles réalisée en exclusivité par Global Contact pour Orange à partir de données inédites issues des enquêtes annuelles du CNISF (Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France), et de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles), apporte des informations détaillées sur les femmes ingénieures et scientifiques en France et sur les tendances de fond qui se profilent pour cette population en matière de formation, d’emploi, de rétribution et de choix de carrière, voire de société. Les données exploitées sont issues de la 22ème enquête du CNISF, pour laquelle 45 000 réponses d’ingénieurs de moins de 65 ans ont été recueillies.

Contact presse : Mylène Blin – Tél. : 01 44 44 93 93 – mylene.blin@orange.com