A l’occasion des 10 ans du 11 septembre, DOC EN STOCK vous offre la possibilité de voir ou revoir sur Internet deux documents inédits. Deux cartes blanches données à deux grands cinéastes qui avaient été produits pour une soirée exceptionnelle sur ARTE à l’époque seront mis en ligne gratuitement à partir du 16 aout 2011.
Ces deux films documentaires, tournés à chaud, quelques semaines à peine après les événements du 11 septembre, témoignent chacun à leur manière de l’état dans lequel s’est retrouvée l’Amérique après ce séisme.
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– Dans Que reste-t-il du rêve américain ?, Daniel Leconte (prix Albert Londres, C’est dur d’être aimé par des cons, Le bal des menteurs) explore les bouleversements auxquels les américains doivent faire face après le 11 septembre.
De New York à Washington en passant par le New Jersey, ce voyage dans le temps nous entraîne au pied de ce qui reste des tours du World Trade Center, aux services postaux à l’époque sous haute menace pour cause d’anthrax, dans les bureaux des stratèges de Washington ou encore sur le campus de Princeton. Aujourd’hui, avec le recul de 10 ans ce grand reportage a valeur de document historique unique en nous faisant revivre de l’intérieur l’état de choc dans lequel l’Amérique s’est retrouvée.
– Une gloire amère est une carte blanche donnée Amos Kollek, grand cinéaste (Sue perdue dans Manhattan) dont le nom est indissolublement lié à celui de New York. Le cinéaste interroge ses amis, sa famille, les habitants de son quartier, des écoliers new-yorkais, et suit sa comédienne fétiche Anna Thomson, sur les ruines des tours jumelles et dans des rues hantées par la crainte de l’attentat. Entre fiction, réalité, Amos Kollek brouille les pistes et filme le New York qui tente (en vain ?) de se remettre du choc des attentats, mais aussi celui qui, dans sa permanence, suscite l’envie de filmer et de vivre. 10 ans après, cet essai documentaire provoque toujours une émotion rare.
Le 11 décembre 2001 ARTE diffusait ces deux films documentaires à l’occasion d’une soirée Thema spéciale. Près de 600 000 téléspectateurs en France les ont regardés ce soir-là. A l’époque, Amos Kollek était le premier cinéaste américain à consacrer un film sur le 11 septembre.