Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et Thierry MARIANI, secrétaire d’État chargé des Transports, se félicitent de la signature du contrat entre Réseau Ferré de France et le groupement Liséa, en vue de la construction de la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux. Les travaux vont pouvoir débuter dès le premier semestre 2012.
Ce nouveau tronçon de 302 km, construit dans la continuité de la ligne Paris-Tours, va permettre de réduire le temps de trajet entre Paris et Bordeaux de 50 minutes, de développer de nouvelles activités de fret et de faire circuler des TER supplémentaires.
Ce projet, représente un investissement de 7,8 milliards d’€.
Outre les financements privés mobilisés grâce à la mécanique de la concession et les financements propres de RFF, il bénéficie de la mobilisation d’importants fonds publics apportés par :
– l’Etat, à hauteur de 1,5 milliards d’€,
– les collectivités territoriales, à hauteur 1,5 milliards d’€,
– l’Union européenne, à hauteur de 10 millions d’€.
Pour éviter de mettre un coup d’arrêt au projet, suite au refus de la Région Poitou-Charentes de participer, l’Etat a décidé de prendre entièrement à sa charge la participation attendue de cette Région, soit 100 M€, et indiqué qu’il en tirerait toutes les conséquences en procédant à un examen scrupuleux de l’ensemble des actions et projets d’action bénéficiant de son soutien financier dans cette région.
Ce contrat de concession est le plus important jamais conclu dans le domaine ferroviaire en Europe. Le concessionnaire aura la charge de construire et d’exploiter la ligne pour une durée de 50 ans ; en contrepartie, il percevra les recettes de péages générées par la circulation des trains ainsi que la subvention d’équilibre versée par l’Etat, les collectivités territoriales partenaires et RFF.
Ce projet est également une illustration concrète de la politique du Gouvernement visant à promouvoir les partenariats public-privé au service du développement du réseau ferroviaire. Ces montages innovants permettent en effet d’optimiser le partage des risques de construction et d’exploitation entre le public et le privé et de mobiliser de nouvelles ressources financières privées afin de réaliser des grands projets d’utilité nationale ou internationale.
La LGV Tours-Bordeaux structurera durablement la desserte ferroviaire du grand Sud-Ouest de la France. Cette ligne Tours-Bordeaux est, en effet, le tronçon central du gigantesque projet LGV Sud Europe Atlantique qui prévoit également trois autres branches Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne et Poitiers-Limoges, actuellement en phase d’études. Il représente un investissement total de près de 20 milliards d’euros. Engagement du Grenelle de l’Environnement, ce chantier gigantesque s’inscrit dans le programme de construction de 2000 kilomètres de lignes nouvelles à grande vitesse avant 2020.
En plus de la convention de financement du tronçon Tours-Bordeaux, une convention garantissant le maintien d’un haut niveau de qualité pour la desserte ferroviaire des gares de Châtellerault, du Futuroscope, de Poitiers, d’Angoulême et de Libourne a également été conclue entre les partenaires.
Contacts presse :
Cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet 01 40 81 72 36
Cabinet de Thierry Mariani 01 40 81 77 57