Le Revenu de Solidarité Active (RSA) remplit un double rôle :
* un rôle d’amortisseur social pour les personnes dépourvues de revenu ;
* un accompagnement et une incitation vers l’emploi, qui va le distinguer du Revenu Minimum d’Insertion (RMI).
En cette période de crise que nous venons de traverser, le RSA a surtout joué son rôle protecteur pour les plus démunis. Il était normal que ces résultats soient moins performants dans le retour à l’emploi.
Nous avons veillé à ce qu’un différentiel important subsiste entre le RSA et le SMIC.
Exemple :
* un bénéficiaire du RSA touche 410 euros ;
* un salarié au SMIC gagne 1070 euros net ;
Avec une allocation logement attribuée dans les deux cas, le montant du différentiel s’élève à 660 euros par mois.
Aujourd’hui, nous devons poursuivre nos efforts pour l’insertion. D’ores et déjà, je me mobilise pour que tous les départements soient signataires d’un pacte territorial pour l’insertion (PTI).
Dans ce cadre, le Président de la République a confié une mission d’évaluation et de propositions à Marc-Philippe Daubresse qui travaille avec mes services. Il remettra son rapport fin juillet.
Par ailleurs, la conférence nationale d’évaluation du RSA aura lieu début décembre.
Les propositions de Laurent Wauquiez, ministre chargé des affaires européennes, posent des difficultés de principe et de mise en œuvre que je lui ai d’ailleurs signalées lors d’un entretien approfondi.
En tant que ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, je suis en charge de ce dossier et je soumettrai les pistes d’amélioration du dispositif au Président de la République et au Premier ministre à l’issue des travaux d’évaluation.
