« Merci de geler le prix du gaz, au 1er juillet, … les ménages pourront ainsi se chauffer abondamment, durant tout l’été », a lancé, devant le Sénat, non sans ironie, le Sénateur Roland COURTEAU, au Ministre en charge de l’énergie.
Et le Sénateur de dénoncer la hausse du prix du gaz « de 20 % en un an et de 55 % depuis la privatisation de GDF » et alors que selon lui, le groupe annonce un résultat net, « en hausse de 4,6 milliards d’euros et un dividende par action en augmentation ».
« Heureux actionnaires ! » a martelé Roland COURTEAU, mais « malheureux consommateurs, dont 3,5 millions d’entre eux sont en situation de très grande précarité énergétique ».
Le fait que le Gouvernement « augmente les tarifs, le lendemain des élections cantonales, puis annonce le gel du prix du gaz, dans la perspective des élections présidentielles », prouve bien, pour le Sénateur que le prix de l’énergie n’est « qu’une variable politique d’ajustement ».
Enfin, Roland COURTEAU a demandé, au Gouvernement, non seulement de revenir sur ces hausses de prix, mais de surcroit, a insisté pour que la nouvelle formule de calcul, « ne consiste pas uniquement à répercuter les hausses du prix de l’énergie, mais permette aussi, de répercuter les baisses… »
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