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A Budapest, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a plaidé pour un renforcement des financements européens en faveur de la culture


Frédéric Mitterrand s’est rendu le 28 mars à Budapest pour participer à la réunion informelle des ministres européens de la culture. Il a plaidé pour une meilleure prise en compte de la culture dans l’ensemble des politiques européennes, et annoncé une démarche auprès du président de la Commission européenne, de concert avec les ministres allemand et polonais. Il a plaidé pour une TVA à taux réduit sur l’ensemble des biens et services culturels, quel que soit leur mode de distribution, et appelé à un débat européen sur le prix du livre numérique.

A l’heure où la Commission européenne élabore les futurs dispositifs de soutien communautaire, le Ministre a rappelé qu’il était essentiel de soutenir la culture, et mettre en place des conditions favorables au développement des industries culturelles et créatives. Dans le nouveau contexte numérique, plus que jamais, les enjeux de compétitivité coexistent avec l’impératif de promotion de la diversité culturelle.

Frédéric Mitterrand a réaffirmé l’urgence qu’il y avait de permettre aux Etats membres de l’Union européenne d’appliquer un taux réduit de TVA pour l’ensemble des biens et services culturels, que leur distribution se fasse en ligne ou dans le monde physique.

Par ailleurs, pour accompagner la mutation de la filière du livre, une régulation rapide du prix du livre numérique était indispensable. Le Ministre a appelé au lancement d’un débat européen sur ce sujet.

Enfin, Frédéric Mitterrand a réaffirmé la nécessité de développer les aides européennes à la culture, à travers un recours accru à des dispositifs comme les fonds structurels, et la pérennisation des programmes Média et Culture. Avec ses homologues allemand et polonais, il a annoncé une démarche commune auprès du Président Barroso, pour que Média et Culture soient reconduits après 2013, en conservant leur identité propre et leur visibilité. Les industries culturelles non audiovisuelles devront également être mieux prises en compte.