Valérie Pécresse a reçu le rapport de Martine Daoust, rectrice de l’académie de Poitiers, sur les actions à mener pour protéger les étudiants des dérives des week-ends d’intégration. La ministre a demandé la mise en chantier immédiate de 3 mesures destinées à rendre plus efficace le dispositif juridique actuel.
Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a reçu le rapport de Martine Daoust, Rectrice de l’académie de Poitiers, Professeur de Pharmacie, sur les actions à mener pour protéger les étudiants des dérives des week-ends d’intégration. A cette occasion, la ministre s’est prononcée pour des week-ends d’intégration sûrs et responsables. Elle a demandé la mise en chantier de 3 mesures destinées à rendre plus efficace le dispositif juridique actuel :
* Rendre obligatoire la déclaration préalable des soirées et week-ends d’intégration en préfecture afin de mettre en place des dispositifs de contrôle ou d’interdiction lorsque cela s’avère nécessaire. Cette mesure a vocation à responsabiliser les organisateurs à tous les niveaux (organisations étudiantes et lieux festifs tels que les boites de nuit, clubs de vacances, salles privées…) ;
* Organiser des opérations de « testing » au cours des soirées : après la déclaration en préfecture, des testeurs vérifieront la bonne application de la loi (interdiction des open bars, sécurité suffisante…) ;
* Renforcer le volet prévention par la publication d’un guide à destination des chefs d’établissements afin de les renseigner sur les actions de prévention qui peuvent être mises en place et tous les partenaires existants (sécurité routière, mutuelles, collectivités locales, Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie…).
Pour faire suite à plusieurs événements dramatiques survenus en début d’année universitaire, la ministre avait également décidé qu’en cas de doute ou d’informations insuffisantes sur l’encadrement et la surveillance, les week-ends d’intégration soient interdits.