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Nucléaire : et maintenant, la mer !


Le lobby du nucléaire ne désarme pas. Après l’EPR, qui s’avère d’ores et déjà un échec technologique et commercial, Astrid nouveau nom pour le clone de superphénix, ITER… il revient avec un nouveau produit miracle. Le Flexblue est la dernière trouvaille proposée par le groupe de construction navale DCNS qui vient de lancer ce projet destiné à alimenter en électricité les îles et régions isolées. Ce n’est rien d’autre qu’une petite centrale nucléaire immergée… Pourtant rien de nouveau à part le fait de prendre le risque d’irradier encore un peu plus la mer.

Elles seraient comme les centrales terriennes alimentées par l’uranium, et engendreraient donc les mêmes déchets et risques. Immergées entre 60 et 100 mètres, elles ne seraient pas à l’abri des attentats, des fuites et autres accidents avec toutes les conséquences sur la faune, la flore, l’humain. Elles coûteraient bien entendu encore plus cher… Un rêve d’ingénieur fan de Jules Verne qui mobilise d’ores et déjà des crédits de recherche… comme tant d’autres.

On pourrait en rire, mais quand dans le même temps le Gouvernement atermoie sur l’éolien off-shore au motif de l’opposition des pêcheurs ou du coût trop élevé, des risques pour l’écosystème marin… ça devient pathétique.

Il serait tellement plus simple de mettre nos moyens financiers, humains, technologiques au profit d’une nouvelle politique de l’énergie : économies d’énergie, développement des énergies renouvelables propres et inépuisables. Ca a probablement échappé à nos « savants » mais l’éolien off-shore existe, lui, il est disponible et expérimenté.

Pour Europe Ecologie / Les Verts ce type de projets confirme qu’il est urgent d’entamer la sortie, et dé-nucléariser l’imaginaire.

Djamila Sonzogni, Porte-parole
Hélène Gassin, Vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France, chargée de l’environnement, de l’agriculture et de l’énergie